Extrait du n° 111 (dec. 2017/janv. 2018) du Sans-Culotte
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Pour lire l’article complet, cliquez ici : Noirmoutier : défenses et occupations
Ce n°149 intitulé « »Une île, des îles » de la revue 303 est actuellement en vente au prix de 28 euros.
Communiqué de presse
Le 11 janvier 2018
Granulats marins : changeons de regards et agisssons
Un permis exclusif de recherches de granulats marins a été accordé au large de l’île de Noirmoutier par le ministère de l’Economie. Obtenu par un groupement d’intérêt économique, ce permis valide un programme de recherches océanographiques d’une durée de 5 ans, dont l’objectif sera d’identifier une ou plusieurs zones propices à une potentielle exploitation. Il n’est pas question, à ce stade, de concession permettant des extractions.
Une concertation conduite localement de 2011 à 2016
Cette décision a donné lieu à des alarmes dénonçant ses conséquences, environnementales d’une part, économiques d’autre part s’agissant particulièrement de la pêche en mer. L’absence de concertation a été fustigée par des élus de collectivités et le monde de la pêche.
Rappelons que ce permis exclusif de recherches est en discussion depuis 2011 ; qu’à l’issue d’une première phase de concertation, une enquête publique a été tenue en décembre 2014 et janvier 2015 ; que l’avis de l’autorité environnementale n’a pas fait ressortir « d’élément environnemental rédhibitoire » à la mise en œuvre du programme ; et qu’en février 2016, une réunion concluant la concertation a permis de répondre aux remarques formulées par les parties prenantes, notamment dans le cadre de l’enquête publique, et à partir d’avis scientifiques et techniques d’organismes indépendants.
Les granulats marins, une ressource de plus en plus rare
De manière générale, il est certain que l’exploitation des granulats marins pose question.
Mais pourrait-on, dans l’immédiat, s’en passer ? Ce serait souhaitable, car cette ressource n’est pas renouvelable. Des solutions de substitution existent : le reyclage des matériaux de construction se développe, mais ils ne peuvent pas convenir à tous les usages ; le stock disponible reste à évaluer par le futur schéma régional des carrières, et il n’est pas certain qu’il soit régulier dans le temps, étant lié à des opérations de déconstruction.
Ici comme dans le domaine de l’énergie, dans l’attente de réponses nouvelles, une transition est de toute façon inévitable.
Pour l’avenir, un « document stratégique » est en cours d’élaboration à l’échelle de la façade maritime, sous l’égide de l’instance consultative qu’est le Conseil Maritime de Façade. Il en résultera une stratégie pour la mer et le littoral visant la protection de l’environnement et encadrant la planification des activités économiques du secteur.
Il est probable qu’à l’avenir des concessions d’exploitation des granulats marins ne seront plus octroyées qu’au-delà de la limite des eaux territoriales et à des profondeurs suffisantes pour exclure tout risque d’impact négatif sur les côtes.
Les collectivités doivent revoir leur modèle de développement urbain
Il n’en reste pas moins que par nature, la ressource sera de plus en plus limitée. Il serait donc cohérent, pour les collectivités territoriales contestant par principe les exploitations de granulats, de revoir leurs documents d’urbanisme (PLU, SCOT) en y intégrant la nécessité de réduire la consommation de ces matériaux depuis trop longtemps utilisés aveuglément, pour répondre à des « besoins » supposés non limitatifs de construction et d’aménagements.
Pour Yves le Quellec, président de Vendée Nature Environnement, « tant que le développement de l’urbanisation sur un littoral toujours plus artificialisé fonctionnera comme un véritable « aspirateur » de l’exploitation des granulats marins, les conflits d’usage ne pourront que perdurer. C’est en amont, dans la planification territoriale, que se situent en priorité les moyens d’agir. »
Vous trouverez ci-dessous le Bulletin d’infos n°71 Printemps-Eté 2017
L’Association « Vivre l’île 12/12 se réjouit à l’annonce prise par décret le 2 novembre 2017 et paru samedi 4 novembre 2017 au journal officiel du classement comme
» Site d’intérêt national et patrimonial de l’ensemble paysager formé par le Gois, l’île de la Cronière et le polder Sébastopol »
En mars 1996 l’association écrivait à Madame Corine Lepage Ministre de l’environnement pour lui demander le classement de ce site inscrit depuis 1942,
Le 14 décembre 1998 nous étions reçus au Ministère par le Conseiller du Premier Ministre accompagnés de l’association de sauvegarde et de la valorisation du Pays du Gois de Beauvoir auquel nous évoquions les menaces qui planaient sur le polder Sébastopol
Le 10 décembre 1999 une réunion de travail avec la DIREN qui mettait en évidence les caractères historiques, scientifiques, légendaire et pittoresque du site du Gois qui lançaient la procédure de classement
Sous l’égide du Sous-Préfet un comité de pilotage menat une réflexion de 1999 à 2002. Sur le terrain nous avons rencontré l’inspectrice chargé du dossier par le ministère
Mais le temps passait et des travaux peu recommandés menaçaient le site, une pétition auprès de nos adhérents très fortement suivie nous encourageaient dans notre désir de voir se concrétiser le projet de départ
Nous pouvons aujourd’hui nous féliciter tous ensemble de cette grande victoire dont nous attendions avec impatience l’annonce définitive. Bravo à ceux qui n’ont pas hésités à nous suivre dans cette longue attente. Nous continuerons à travailler sur le suivi de ce classement pour que tout soit mis en œuvre pour la sauvegarde de ces lieux que tant de visiteurs apprécient chaque jour
Ci-dessous, un lien vers un billet sur France Nature Environnement Le passage du Gois et ses abords enfin classés !
SANTÉ L’URPS contre le glyphosate (Centre-Presse, 3 octobre 2017)
La Commission Santé et environnement de l’Union Régionale des Professionnels de Santé – Médecins Libéraux Nouvelle-Aquitaine (URPS-ML NA) et l’association Alerte Médecins Pesticides (AMLP) demandent à la France de ne pas voter le renouvellement d’autorisation du glyphosate en se fondant sur le rapport du CIRC (Centre International de Recherche sur le Cancer) qui classe cette molécule au niveau de cancérogène probable. Les médecins libéraux pensent que « le doute doit toujours bénéficier à la santé publique ». Par ailleurs, suite à la décision prise cet été par l’Europe sur la définition des perturbateurs endocriniens, l’URPS-ML et l’AMLP souhaitent que la notion de « perturbateurs endocriniens présumés » soit reconnue et permette ainsi la mise à l’écart de nombre de produits.
Le 8 mars dernier, le ministre de l’Économie a accordé deux titres miniers au bénéfice de deux sociétés concurrentes, en vue de l’exploitation de sables et graviers siliceux marins sur le site dit « Cairnstrath », à 18 km à l’Ouest de Noirmoutier. Le préfet de la Vendée doit prochainement publier les arrêtés qui autoriseront l’occupation temporaire du domaine public maritime et l’ouverture des travaux d’exploitation. Ces autorisations arriveront… dix ans après le dépôt de la première demande.
La longueur de ce délai s’explique par la décision d’un précédent préfet qui, à la suite de l’enquête publique de 2010, avait donné un avis défavorable à l’octroi de concessions minières et fait connaître son intention de refuser les autorisations d’exploiter correspondantes, considérant qu’état initial des sites et analyse de l’impact des extractions étaient incomplets. Cette sage décision[1] a conduit à reprendre l’ensemble du dossier, et à obtenir une amélioration substantielle des projets de concession.
[1] Il est à noter que la prise de position du préfet de l’époque contredisait l’avis favorable rendu par la commission d’enquête publique.
Pour lire la suite cliquez : Exploitations de granulats marins des sites Cairnstrath
Dans le cadre des mesures de prévention des inondations et submersions marine, un groupe de travail s’est réuni à plusieurs reprises pour travailler sur les conséquences de cette menace pour la santé des noirmoutrins. Vivre l’île 12 sur 12 a participé à cette réflexion qui a abouti à une étude dont voici le résumé.
Réalisé par l’Observatoire Régional de la Santé des pays de la Loire avec le concours de Conseil Régional et sur proposition de la Communauté de communes de l’Ile de Noirmoutier(CCIN), Le dossier définitif de cette étude vient de paraitre : voir www.santepaysdeloire.com/ors/
45 pages (+ les annexes), assez ardu à lire mais beaucoup plus intéressant qu’il n’y laissait paraître à priori ;
– non pas à propos du PAPI (Programme d’Actions de Prévention des Inondations) car l’étude montre que le PAPI et la santé des habitants sont deux ensembles disjoints….
– mais beaucoup plus sur la richesse d’information qu’il contient, acquise en partie au travers de questionnaires et entretiens auprès de la population.
On en retient essentiellement:
– Le PAPI n’est pas connu, c’est un « machin » de spécialistes et les habitants se reposent entièrement sur ces « spécialistes » et la CCIN pour les préserver. Par ailleurs, le risque de submersion sur l’ile de Noirmoutier n’est pas considéré comme majeur par la population !
– par contre, le PPRL est connu de tous, non pas à cause du risque de submersion mais par l’effet de déclassement du patrimoine des iliens du fait des zonages.
– Si le PAPI n’a pas ou peu d’influence sur la santé des iliens, l’étude montre que le milieu associatif, du fait en particulier de l’âge élevé et de la solitude de la population agit positivement sur la santé en jouant sur le lien social.
– Le dossier conforte sans ambiguïté la prééminence de « la qualité de vie » dans le bien-être des iliens de la même manière que l’on a pu le voir dans les questionnaires réalisés avec Alternance, 12/12 ou la CCIN, « le cadre de vie paradisiaque « en figure de proue.
– de la même manière que dans ces enquêtes, on lira en particulier page 43 que les accès à certains services restent une attente forte, en partie en lien avec la santé:
3/ Non diffusable en l’état, elle est solide et mériterait une diffusion plus large de ses conclusions avec un langage grand public.
Bernard Poncelet
Vous trouverez la contribution de 12/12 sur les projets d’arrêtés d’ouverture de 2 nouveaux sites d’extraction de sable en cliquant ici : Contribution de 12sur12
Le conseil d’administration de Vivre l’île 12 sur 12 informe que sa présidente, Isabelle Gallois Morin a souhaité se mettre en disponibilité temporaire du conseil d’administration pour raison personnelle et cela jusqu’au 1er juillet prochain. Alain Andromaque, vice-président assurera l’intérim.
En cliquant sur les documents ci-dessous, vous pourrez prendre connaissance des résultats du questionnaire 12/12 :
PDF- Vision 12-12 pour publication
Nous remercions le Comité pour la Protection de la Nature et des Sites (CPNS) de nous avoir autorisé à reproduire le résumé qu’il en a fait.
« A Nantes, le jeudi 9 février 2017, France Nature Environnement, FNE Pays de Loire organisaient un colloque sur le thème « littoral de demain : comment concilier enjeux environnementaux et économie ? » Ce colloque était organisé par France Nature Environnement et son représentant régional FNE Pays de Loire avec le soutien du groupe Suez et du Conseil Régional »
Pour lire la suite, cliquez ci-dessous :
Le Bulletin d’info n°70 / Automne-Hiver 2016 est en ligne
Téléchargez le en cliquant ici : Bulletin d’info n°70
Vous pouvez aussi le trouver dans l’onglet Documents
En cliquant ICI, vous trouverez l’avis sur la proposition d’inscription du Marais Breton, de la Baie de Bourgneuf, de l’Ile de Noirmoutier et de la Forêt de Monts, au titre de la Convention Internationale dite de « RAMSAR » sur les zones humides.
Retrouvez l’intégralité de la déposition de 12/12 du 23 janvier 2017 en cliquant ici :
Pour signer la pétition contre la modification de la loi littoral, cliquez ci-dessous :
Pétition contre la modification de la Loi Littoral
Que souhaitons-nous faire de notre insularité ? Quel projet et quelle image avez-vous envie de donner à notre île dans les 15 à 20 ans à venir ?
Ce sont les questions que nous avons très envie de vous poser, à vous adhérents de 12/12, depuis que le choix de l’insularité a été obtenu par les noirmoutrins au printemps dernier.
Or, il se trouve qu’en ce début d’année, les élus de la Communauté de Communes engagent une réflexion autour d’un projet de territoire et souhaitent recueillir l’avis de la population.*
Nous avons l’intention de participer pleinement, en tant qu’association, à cette proposition dans les domaines qui sont les nôtres : environnement, urbanisme, qualité de vie.
C’est aussi, pensons-nous, l’occasion de vous représenter sur des thèmes plus larges qui vous tiennent à coeur tels que :
* Cadre de vie : Climat, environnement, propreté, urbanisme, ….
* Domaine public : Voirie, patrimoine, domaine maritime, sécurité et ordre public …
* Services : Bâtiments communs, installations sociales, sportives, santé, autres services…
* Vie sociale : Activités culturelles, animation, associations, relations humaines …
* Développement : Logement, emploi, activité économique, tourisme
* Vie publique : Vie communale et intercommunale, organisation des services, ….
Et d’autres !…. Toutes vos suggestions sont les bienvenues.
Nous avons volontairement voulu ce questionnaire ouvert. Il ne s’agit pas d’un questionnaire classique où il faut mettre des croix dans des cases préétablies. Celui-ci demande un peu de temps de réflexion ce qui en fait sa toute sa richesse ! Néanmoins ne vous sentez pas obligés de remplir tous les encadrés si vous êtes à court d’inspiration ! Nous souhaitons avant tout votre participation !Nous avons ajouté la possibilité de terminer en nous donnant votre avis sur notre association .
Nous vous garantissons un dépouillement totalement anonyme et strictement statistique et nous vous en ferons un retour dans les mois à venir.
Un seul impératif : nous vous demandons un retour pour le 25 janvier au plus tard.
Pour participer à ce questionnaire, cliquez ici : questionnaire, imprimez le et complétez le.
La réponse peut nous être adressée par mail en PDF (scan) : 12sur12@12sur12.org ou par courrier postal : Association 12/12 BP412 85330 NOIRMOUTIER.
N’hésitez pas à le diffuser autour de vous. Les sympathisants et non-adhérents feront l’objet d’un dépouillement à part.
Avec tous nos remerciements pour votre participation que nous espérons nombreuse !
Vous pouvez retrouver les articles de presse relatifs à cet inventaire en cliquant ci-dessous : INVENTAIRE DU PETIT PATRIMOINE DE L’ÎLE : Courrier Vendéen du 24 novembre 2016 et du 10 décembre 2016
En complément, vous trouverez sous la rubrique « Documents » les deux dossiers cités sur « Les portes anti-tempêtes à Noirmoutier » et sur les « Rehaussements, remblaiements et comblements ».
Notre imprimeur nous ayant gracieusement tiré quelques exemplaires supplémentaires, nous nous ferons un plaisir de l’envoyer aux non-adhérents qui nous en feront la demande par téléphone ou par mail !
Marie-Thérèse a été vice-présidente de l’association de 1989 à 2001, présidente de 2002 à 20015 et actuellement vice-présidente. Nous nous réjouissons tous de cette distinction qui vaut reconnaissance du travail considérable de Marie-Thérèse pour la protection de l’environnement sur cette île qu’elle connaît si bien. On ne compte plus les combats menés avec le courage et la ténacité que nous lui connaissons !
Le courrier Vendéen nous a devancé pour l’annoncer !
Ci-dessous, vous trouverez le Délibéré de la Cour Administrative d’Appel de Nantes en date du 12 octobre 2016 :
Cette plaquette, un très bel ouvrage rédigé par Jean Lemoine, architecte, devrait être lu par tous ceux qui désirent construire sur l’île. La commune de Noirmoutier en l’île est couverte par une zone de protection du patrimoine architectural et urbain depuis l’arrêté du préfet de Région en date du 25-04-1994
Dans le village du Vieil : maisons anciennes, murs anciens, ruelles typiques sont concernés. La rue du Père Crépier et ses ruelles, la ruelle des Courants sont répertoriées.
Un permis récent n’en tient pas compte.
Si vous désirez vous associer à la pétition vous pouvez envoyer soit un mail sur le site Association « Vivre l’île 12/12 » www.12sur12.org ou un petit courrier à l’adresse postale BP 412 85330 Noimoutier-en-l’île.
disant votre attachement à la qualité de l’île, de ses paysages et de son urbanisme ancien en application de l’arrêté noté plus haut
Vous trouvez ci-joint l’article explicatif passé dans la presse :
« On doit être conscients, nous, élus, que la mer peut l’emporter sur tout ce qu’on peut prévoir. »
A ces propos, emprunts d’humilité, d’Yves Auvinet, Président du Conseil Départemental (Ouest-France du 1er septembre 2016 « Défense contre la mer : où en est la Vendée ? ») nous ne pouvons qu’applaudir !
L’assemblée générale de l’association Vivre l’île 12/12 a rassemblé une soixantaine d’adhérents. Le quorum largement atteint avec les nombreux pouvoirs arrivés, la réunion commençait par un hommage à Bernard Thibeaud notre Président qui nous a quittés trop tôt fin avril. Quelques photos exposées le plaçait au mlieu de nous tel que nous le connaissions depuis des années au service de la défense de l’environnement.
Une carte de l’île permettait à chacun de situer les différents sujets et dossiers que nous avons en cours. Tout au long de la soirée un power-point visualisuait le travail réalisé dans l’année. Une présentation rapide a permis à l’assemblée de se rendre compte de l’avancée des dossiers et des nombreuses tâches demandées aux membres de l’association pour mener à bien notre rôle de veilleurs pour garder une île agréable à tous.
Certains sujets ont entraîné un suivi plus important et ont nécessité une explication plus longue. Le point a été fait sur la procédure engagée contre un pemis de constructions dans la zone humide des Prés Patouillards, les extractions des granulats marins au large du Pilier , les éoliennes en mer entre les îles d’Yeu et de Noirmoutier, le classement du Gois en site national attendu d’ici la fin de l’année.
Une attention particulière est apportée au projet des portes anti-tempêtes qui doivent être placées à l’entrée des trois étiers : étier du moulin sur le port, étier de l’arceau et étier des cöefs sur l’Epine pour éviter les inondations telles que nous les avons vues lors de Xynthia et lors d’autres tempêtes sur toute cette côte est. La défense contre la mer laissera un impact important sur l’environnement de ce secteur.
Des questions diverses ont été posées : problème des algues vertes sur les plages, nombreux abattages d’arbres laissant les terrains nus sur toutes les communes sont remis en cause par tous. Il a été soulevé et demandé la prise en compte dans les PLU du petit patrimoine et des paysages arborés de l’île.
C’est dans une ambiance très chaleureuse et encore des questions par petits groupes que s’est terminée cette soirée.
Le compte-rendu complet de l’AG vous parviendra avec le prochain « Info ».
D’ici-là nous vous donnons rendez-vous lors du
Forum des Associations qui aura lieu le samedi 3 septembre de 10h à 18h
à la salle Hubert Poignant à la Prée au Duc.
Nous vous attendons nombreux.
Le Bulletin d’infos n° 69 / Printemps-Été 2016
Cliquez sur le lien ci-dessous. Bonne lecture
Bulletin d’infos n° 69 / Printemps-Été 2016
Principales catastrophes et cataclysmes dans l’île de Noirmoutier depuis le IIIème siècle, ce document réalisé en 2010 par Jean-Louis, administrateur à Vivre l’île 12/12 vient d’ être remis à jour .
Cette version annule les versions précédentes. Vous trouvez là la dernière version revue, corrigée et augmentée.
Pour lire le document, cliquez ci-dessous :
Commentaire reçu récemment sur cet article :
Eminent connaisseur des côtes de la Vendée, le professeur Paul Fattal traitera le sujet très actuel des littoraux menacés et de la nécessité d’en tirer les conséquences : l’érosion est une donnée qu’on ne peut méconnaître à l’avenir.
L’urbanisation moderne, les pieds dans l’eau, a trop souvent supprimé la marge de sécurité indispensable entre mer et habitations, elle a aussi dégradé de nombreux secteurs dunaires surtout avant la mise en place de la loi littoral. Depuis, mais souvent trop tard, ces espaces remarquables ont été classé en zones ZNIEFF (zones naturelles d’intérêt faunistique et floristique), ou en périmètre de protection Natura 2000. Ces classements, s’ils n’autorisent pas une protection complète, permettent au moins une réduction des menaces.
Aujourd’hui, nous devons payer le prix des erreurs passées, et pourtant, par les contraintes qu’elle impose, la loi littoral est encore souvent contestée…
Comme trop souvent, c’est un fait accompli qui nous interpelle. Les superbes chênes verts du petit bois des Sorbets sont débités, le mini écosystème qui va avec est détruit, un combat d’arrière-garde n’y changerait rien.
Comme au Pélavé, il y a quelque années (on peut d’ailleurs craindre sur ce site une action semblable en accord avec le projet immobilier en cours, la méfiance doit être de mise malgré les promesses), comme cet élu qui avait coupé quelques arbres dans sa propriété sise en bord de mer dans le bois la Chaise parce que ces arbres lui masquaient la vue et qu’il savait qu’une autorisation lui aurait été refusée. Fait accompli – affaire classée sans suite !
Les pins du camping Indigo massacrés par l’ONF, soi-disant parce qu’ils étaient ou trop vieux ou malades alors qu’il s’agissait d’abord d’augmenter la surface au sol disponible pour les tentes dont les plateformes restent en place (illégalement ?) à l’année. Le dépeçage de la « Grande Lande » est aujourd’hui terminé. Cette liste n’est pas exhaustive.
L’autorisation d’abattage d’arbres, n’est-elle pas obligatoire ? Avec un permis délivré par le maire.
Bien sûr, actuellement un tel permis ne saurait être refusé, les affaires juteuses sont tellement plus importantes… que le maintien d’un environnement de qualité. Dans le cas précis des Sorbets, la barrière d’arbres en bordure de voie aurait pu être conservée sans porter préjudice au reste du « développement». Quel manque de discernement de la part des promoteurs !
Nos démarches à 12/12 d’éducation, de persuasion et de négociation finiront-t-elles par porter leurs fruits ? Notre souci de dialogue, en temps utile, sauvera-t-il ce qui peut encore être sauvé de la beauté de notre territoire afin de pouvoir goûter, encore un peu, au bonheur d’y séjourner, malgré l’utilisation par certains de la technique lâche mais bien huilée du fait accompli, avec souvent la bénédiction camouflée des politiques, qui laisse peu ou pas de recours ?
Transformé en hôtel restaurant, le château du Pélavé, proche du point culminant du Bois de la Chaize, présente une architecture remarquable, typique de ce bois. Entouré d’une grande zone boisée il a su préserver (pour l’instant !) un milieu naturel sensible et riche. Il s’inscrit aussi dans le patrimoine historique de l’île : il a, en effet, abrité le commandement allemand pendant la seconde guerre mondiale. C’est pourtant dans ce cadre qu’un projet de constructions a vu le jour et ne manque pas de susciter beaucoup d’émotion et de nombreuses réactions depuis quelques semaines.
Peu de renseignements et de nombreuses questions :
Nous n’avons que peu d’informations sur la réalité du projet et son avancée. Selon les premières informations émanant de la commission « urbanisme », 36 constructions seraient prévues sur le terrain de l’hôtel-restaurant du Pélavé.
Le président de la communauté de communes s’est vu rassurant : « il n’y aura pas d’abattage d’arbre » et les 36 constructions sont devenues « 30 chambres » au cours d’une réunion publique ! Nous n’en savons pas plus : aucun plan de ce projet n’a été fourni pour l’instant.
Est-ce un agrandissement de l’Hôtel ? Des logements de tourisme particuliers ? Des résidences hôtelières ? Où ?? Incertitude et flou aussi sur le statut de ces futures habitations.
Des craintes réelles cependant :
Des personnes et des associations se mobilisent déjà et vivre l’île 12 sur 12 prendra ses responsabilités. Depuis sa création l’association a toujours lutté contre ces projets touristiques immobiliers qui défigurent l’île et détruisent peu à peu le patrimoine naturel. Dès que nous aurons des informations plus précises nous évaluerons la conformité de ce projet avec les contraintes administratives.
Vous pouvez lire les détails d’une première analyse du contexte en suivant le lien …
Les amis de Robert CHOBLET nous apprennent sa mort survenue le 3 février. Il faisait partie de l’équipe qui, en 1985, décida de créer l’association de défense de l’ile de Noirmoutier « Vivre l’île 12 sur 12 ».
Fidèle jusqu’au bout il était encore présent à l’assemblée générale d’aout 2015 comme à toutes les assemblées générales ou nous avions le plaisir de le revoir chaque année.
Au revoir et merci pour ton accompagnement pendant ces 30 années.
Avant de partir il a fait don de son corps à la science.
7 dauphins (grand dauphin et dauphins communs) ont échoué ce weekend de fin janvier sur les plages de l’Epine et de la Guérinière. Si ces échouages sont réguliers, particulièrement en hiver, c’est un nombre surprenant. Une autopsie et des prélèvements ont été effectués lundi matin 1er février pour analyses.
Que faire si vous observez un mammifère marin ?
Appelez le 05 46 44 99 10 (réponse 7 jours sur 7 de l’Observatoire PELAGIS)
Signalez le lieu, l’espèce, la taille et son état.
Une personne habilitée à intervenir se rendra au plus vite sur les lieux pour examiner l’animal.
Les échouages de mammifères marins constituent une source de données et de prélèvements biologiques qui nous renseigne sur leur état de santé et celui de leur environnement. Afin d’acquérir le maximum d’informations, il est indispensable que tout échouage soit signalé.
L’Observatoire PELAGIS, Systèmes d’Observation pour la Conservation des Mammifères et Oiseaux Marins (UMS 3462).
Situé à la Rochelle il rassemble les programmes d’observation et d’expertise sur la conservation des populations de mammifères et oiseaux marins ainsi que la gestion des bases de données associées. Son adossement de l’UMS au laboratoire de recherche CEBC (UMR 7372 – CNRS & Université de La Rochelle) permet la valorisation des données d’observatoire par la recherche. L’unité repose sur un ensemble de bases de données et une banque de prélèvements biologiques.
L’examen d’un mammifère marin échoué est obligatoire avant son élimination, il doit être effectué par une personne mandatée car le transport et toutes autres interventions sur les mammifères marins sont réglementés par la loi.
C’est le début d’un article de « Libération » paru le 12 novembre suite à la visite d’un journaliste de l’AFP (Agence France Presse) qui a rencontré des membres de Vendée Nature Environnement, de Coorlit, et de « Vivre l’île 12sur12 » (Marie-Thérèse Beauchêne)
Même au niveau national l’attitude de nos élus intrigue !
Vous pouvez lire la suite en cliquant sur le lien :
L’ensemble du dossier est ici :
http://www.vendee.gouv.fr/
L’élaboration de ce PPRL dure depuis de nombreux mois. Une opposition virulente de nos élus avait amené le préfet à revoir sa copie et présenter un nouveau projet beaucoup moins contraignant pour l’urbanisme que le premier. Une enquête publique s’est déroulée cet été permettant à chacun d’exprimer ses opinions sur ce second projet
Nos élus et une association proche d’eux au niveau des idées, trouvent que ce projet est encore trop contraignant. « Vivre l’île 12 sur 12 » a participé activement en présentant un avis très argumenté et dont le sérieux a été reconnu par les 5 commissaires enquêteurs, regrettant les conclusions du premier PPRL proposé par l’état. Nous constatons avec plaisir qu’ils ont retenu certains de nos arguments :
Vous pouvez lire l’ensemble du rapport sur le site officiel de la préfecture, en suivant le lien http://www.vendee.gouv.fr/IMG/pdf/Conclusions_et_Avis_PPRL_Ile_de_Noirmoutier.pdf
Attendons maintenant la décision du préfet !
Sur le même sujet, mais avec beaucoup d’humour vous pouvez lire les commentaires sur la position de Jacques Oudin dans le dernier numéro du « sans culotte 85 » aux pages 8 et 9.
Fin août, début septembre des pluies abondantes ont mis fin à la récolte de sel et de fleur de sel. Pour les sauniers inscrits à la coopérative de sel de Noirmoutier, c’est le temps du coloi (le moment où l’on doit rentrer le sel pour le mettre à l’abri et l’amener après pesage à la coopérative).
Durant 3 jours, si les conditions météo le permettent, on assiste au va et vient incessant de tracteurs qui transportent le sel jusqu’à la coopérative.
Autrefois le sel était mis en sac puis chargé sur des charrettes tirées par des ânes ou des chevaux. Le coloi s’étalait alors sur une période d’un mois ou plus. Actuellement, une collaboration entre agriculteurs et sauniers facilite ce transport par le prêt de tracteurs et remorques… modernité oblige.
Mais à la fin de la semaine les sauniers se retrouveront quand même pour perpétuer la fête liée à cet événement.
Bon repos aux sauniers et au printemps prochain !!!
Conscient de la valeur exceptionnelle de son littoral, la France a fait le choix de préserver une part significative d’espaces naturels remarquables et de les rendre accessibles à tous.
Créé en 1975 par l’Etat, le conservatoire n’a cessé d’acquérir des parcelles du littoral menacées d’urbanisation ou dégradées pour en faire des sites protégés dans le respect des équilibres naturels.
C’est ainsi que sur l’île de Noirmoutier, le marais de Mullembourg, l’île du Pilier et le marais de Luzéronde ont été acquis.
Pour en savoir plus vous pouvez visionner un document vidéo de TV Vendée en cliquant sur le lien suivant :
Les enquêtes publiques sont là pour permettre à tous les citoyens de prendre la parole. Alors, n’hésitez pas : vous avez jusqu’à samedi pour donner votre avis sur le PPRL. Il est possible de le faire directement de chez vous, par internet en cliquant sur le lien suivant :
www.registre-dematerialise.fr/
L’association participe aussi activement à cette enquête. Voici le dossier qu’elle remet au commissaire enquêteur :
« Tout d’abord, l’Association « Vivre l’île 12 sur 12 » est favorable à la mise en place d’un PPRL à la condition qu’il garde un niveau d’exigence qui corresponde à la finalité de son existence. Il s’agit bien de maîtriser le développement de l’urbanisation sur des territoires situés dans les zones basses de l’ile de Noirmoutier afin de limiter la mise en danger de toute nouvelle population.
Nous pensons qu’il faut aller plus loin que celui qui est proposé nettement moins ambitieux que le précédent projet (que nous avions approuvé en 2012) ….. » pour pousuivre la lecture, cliquez sur le lien : 2015 EP PPRL Deposition 12s12
A lire aussi (cliquez sur les liens) :
Samedi 22 aout des membres de l’association ont assuré une animation sur la plage de l’Océan à Barbâtre sur l’importance de la laisse de mer et en particulier des algues qui la composent.
Malgré le jour peu favorable et une météo capricieuse l’intérêt d’une telle animation est manifeste auprès des enfants en particulier. La recherche des coquillages, des bois flottés et autres richesses présentes dans ce que la mer dépose lorsqu’elle se retire est une activité que beaucoup d’entre nous apprécient.
Au-delà de cet aspect ludique et de recherche de curiosités, la banderole plantée dans le sable explique l’importance des algues présentes dans cette laisse :
L’Assemblée Générale du 6 aout 2015, a renouvelé le Conseil d’administration, Celui-ci dans sa réunion du 7 août a procédé à l’élection du BUREAU
La Présidente, Marie Thérèse Beauchêne, exprimait depuis plusieurs années son souhait de laisser sa responsabilité de Présidente. Un nouveau bureau a donc été désigné :
Président : THIBEAUD Bernard,
Vice-présidente : BEAUCHENE Marie-Thérèse
Secrétaire : GUERIN Maryvonne.
Trésorier : PALVADEAU Benjamin
Trésorière adjointe : DAMOUR Annik
Administrateurs : Michèle CHEVET, Pierre CITEAU, Jean Louis EUGENE, Isabelle GALLOIS MORIN.
Jeudi 6 août, s’est tenue l’Assemblée Générale de notre association qui fête cette année ses 30 ans.
70 personnes étaient présentes et 102 autres avaient donné un pouvoir, ce qui montre l’intérêt toujours porté au travail de défense de l’île de Noirmoutier.
La présidente, Marie-Thérèse Beauchêne, a rappelé le travail effectué depuis plus de 30 ans. Puis les différents chantiers de cette année ont été détaillés : classement du Gois, PPRL, les éoliennes, les contentieux en cours ….
Une nouvelle administratrice a été élue, Isabelle Gallois-Morin, saunière sur l’île de Noirmoutier et participante régulière aux conseils depuis quelques mois.
Et nous avons terminé en fêtant l’anniversaire de ces 30 ans autour de délicieuse tartes et d’un verre de l’amitié.
Les dossiers complets du rapport d’activité et du rapport financier seront mis en ligne très bientôt.
Voilà près de trente ans que l’association Vivre l’Île 12/12 existe pour défendre l’environnement et la nature de Noirmoutier. « Nous sommes devenus un réel contre-pouvoir », avance la présidente Marie-Thérèse Beauchêne. À grands renforts de recours (d’abord gracieux puis contentieux), l’association se targue d’avoir « gagné pas mal de procédures » contre les pouvoirs publics et, principalement, la mairie de Noirmoutier.
Au point de voir pondre un brin de suffisance de la part des élus. « Non seulement notre avis n’est pas écouté mais parfois des élus se moquent ouvertement de nous », explique Bernard Thibeaud, bénévole et administrateur pour l’association.
Il faut avouer que deux visions totalement différentes sur l’évolution de l’île s’opposent. D’un côté les pouvoirs publics, tentant toujours d’augmenter la surface constructible de l’île pour y accueillir de nouvelles résidences secondaires. De l’autre l’association, avec une approche tant écologique que démographique : « Notre île n’est plus occupée que pour la saison estivale (deux mois). Pendant l’année, il n’y a que 10 000 habitants dans les quatre communes… Treize classes ont dû être supprimées dans les écoles primaires publiques », affirme l’ancien professeur.
Avec l’augmentation du prix des logements, de plus en plus d’îliens, habitants historiques et présents toute l’année, sont contraints de déménager dans les communes voisines, de l’autre côté du pont.
Tout un écosystème bouleversé
Mais la vision est aussi écologique. L’association s’oppose ainsi au nouveau PPRL. « Un projet moins respectueux envers la nature que le précédent. Il ne respecte pas notamment la circulaire qui demandait la prise en compte de la montée des eaux. Au lieu de diminuer les actions de ce PPRL, il faut les augmenter ! », explique Marie-Thérèse Beauchêne.
Vivre l’Île 12/12, dont l’assemblée générale aura lieu le jeudi 6 août, manque encore de moyens pour multiplier les actions. « C’est pourquoi nous nous engageons dans une seule action à la fois, mais c’est toujours symbolique », précise–t-elle. En ce moment, l’enjeu se situe au niveau des Près Patouillard, à proximité du Bois de la Chaise, à Noirmoutier-en-Île. « C’est une zone de 5 000 m², reconnue humide, que la municipalité entend utiliser pour de nouvelles constructions, au détriment de l’agriculture et de la nature en général. C’est tout un écosystème qui est bouleversé, voire menacé. Plus on va construire sur notre île, plus on va perdre notre identité. Notre île est fragile ! », termine la présidente.
Vivre l’Île 12/12 participe aux enquêtes publiques jusqu’au 29 août pour ce nouveau PPRL. Dans le but de montrer aux pouvoirs publics les méfaits d’une politique touristique excessive.
Romain BEDDOUK.
Vous pouvez retrouver l’article sur OuestFrance.fr en cliquant ici
Assemblée Générale Vivre l’Île 12 sur 12
Jeudi 6 août 2015 à 20h30 Espace Hubert Poignant à Noirmoutier
Un collectif avait fait l’essai l’an dernier de marchés paysans le soir de 18 à 21h. Au regard du succès rencontré il a été décidé que cet été ce serait toutes les semaines, le jeudi soir, dans les différentes communes de l’île à tour de rôle.
On y trouve de la bière fabriquée artisanalement à Notre Dame de Monts, du vin bio d’Aizenay, des huitres, du sel, des pommes de terre bio de Noirmoutier … et bien d’autres produits de qualité fabriqués dans la région. Ce marché privilégie les circuits courts, sans intermédiaire entre le producteur et le consommateur. Le tout dans une ambiance très conviviale mêlant rencontre et dégustation.
Alors, en revenant de la plage pourquoi pas un petit détour jeudi prochain !
Le polder de Sébastopol est devenu le premier site de nidification de France pour la Mouette Mélanocéphale. Des centaines de couples s’y retrouvent au printemps pour s’y reproduire. Dans un nid construit à même le sol sur les ilots du polder deux ou trois œufs sont pondus au printemps. Les poussins vont naître environ 3 semaines plus tard. Une aubaine pour les ornithologues qui veulent poser des bagues.
L’opération est organisée très rationnellement afin de limiter au maximum le temps de dérangement de la colonie. Les poussins sont dirigés vers des enclos ou capturés avec des épuisettes. Puis le baguage peut commencer. Autour des bagueurs officiels, seuls habilités à poser des bagues, s’activent des bénévoles pour approcher les poussins, préparer les bagues, tenir un secrétariat …
Plus de 700 poussins ont été bagués cette année. Le baguage permet un suivi de ces populations dont les déplacements de population et ne sont pas bien compris.
L’utilisation de bagues de couleurs portant des numéros, sorte de plaque minéralogique, permet d’identifier à distance chaque individu. On pourra ainsi le suivre dans ses pérégrinations et peut être le revoir les années suivantes sur son lieu de naissance.
Depuis le début de l’année, les quelques éleveurs de l’île ont retrouvé plus de 20 moutons tués sur les lieux de pâturages. Un véritable fléau qui remet en cause l’existence même de ces quelques petits troupeaux. Les moutons sont retrouvés généralement égorgés, saignes au niveau de la carotide, parfois même éventrés. N’ayant pas l’habitude de faire dans le sensationnel nous vous épargnerons des photos particulièrement choquantes.
Le loup coupable ? Non bien sûr. Il s’agit surement de chiens errant la nuit, qui s’attaquent aux troupeaux présents dans les marais.
Les éleveurs sont désemparés. Et c’est la peur tous les matins de retrouver encore des animaux morts. Un chien qui a retrouvé ses instincts de chasseur et pris l’habitude de tels actes ne pourra que recommencer si l’occasion lui est donnée.
Quoi faire ? Impossible de les ramener tous les soirs dans les bâtiments. Difficile aussi de monter la garde toute la nuit ! Non la seule solution se trouve du côté des propriétaires de ces chiens. Il semble invraisemblable que ces personnes irresponsables n’assument pas la surveillance de leur animal, y compris la nuit ! Le chien, qu’il soit destiné à la garde, à la chasse ou comme simple compagnon mérite qu’on s’occupe de lui en permanence.
Ou alors c’est la fin des initiatives d’élevage de mouton qui ont débuté sur l’île.
65 personnes environ ont assisté à la conférence de Thierry Sauzeau samedi soir 6 juin à la salle des Oyats à Barbâtre. Jugée par tous très intéressante et particulièrement pédagogique elle a permis de se faire une idée plus précise de ces phénomènes de submersion marine dont il est beaucoup question actuellement suite à la tempête Xynthia et à la mise en place des PPRL (Plan de prévention des Risques Littoraux).
Quelques éléments abordés :
……. et beaucoup d’autres enseignements que nous ne manquerons pas de relater dans notre prochain journal !
Suite aux interrogations de riverains après les coupes effectuées dans le bois cet hiver, Guillaume Simon de l’Office National des Forêts animera une sortie jeudi 21 mai à 14h. Cette visite proposée au public accueillera aussi la presse.
Si vous êtes intéressés, rendez-vous rue de la Noure (route de l’hôtel Punta-Lara), au niveau des tables de pique nique.
Demain 12 mai se tiendra à Noirmoutier la réunion d’ouverture du débat public concernant le projet de construction de 62 éoliennes entre les îles d’Yeu et de Noirmoutier.
Ce débat où vous êtes tous attendus se déroulera jusqu’au 7 août et proposera différentes réunions publiques, ateliers et débats mobiles dont vous trouverez le calendrier sur le site de la Commission Nationale de Débat Public. Tous vous sont ouverts si vous souhaitez vous informer et donner votre avis.
Réunion d’ouverture: mardi 12 mai 19h30-22h30
Centre culturel des Salorges, 22 quai Jean Bart, Noirmoutier-en-l’île
Nous vous suggérons de consulter le site
Barbâtre pourra bientôt s’enorgueillir d’un site classé: le Gois!
Ce classement que notre association sollicite depuis bientôt vingt ans auprès du Ministère de l’Environnement, nous sommes heureux de le voir aboutir.
Des milliers de personnes sont attirés chaque année par ce phénomène, où la mer abandonne un passage à pieds secs au milieu des eaux, pour se retirer suivant les marées, très loin, ou aux abords de cette voie par mauvais temps.
Une enquête publique actuellement en mairie de Barbâtre, attend que les iliens se manifestent pour prendre connaissance du dossier et donner leur avis.
Elle sera close le 7 mai, ne tardez pas, c’est un plus pour l’environnement de l’île!
Avec les abords du Gois et la réserve du polder Sébastopol, c’est un site exceptionnel et un paysage à conserver pour sa beauté et son exclusivité nationale.
Pour alimenter le débat sur ce sujet important pour les îliens, nous mettons en ligne les observations de Vendée Nature Environnement (VNE) et Coorlit 85 (associations de défense de l’environnement et du littoral dont nous sommes membre).
Lien vers le communiqué: VNE-COORLIT 85 – PPRL Noirmoutier
Vivre l’île 12 sur 12 participe actuellement aux instances de concertation sur le projet éolien dit « des deux îles ».
Une commission a été mise en place en début d’année afin d’organiser un débat public prévu se tenir de mai à août .
Dans cet objectif, la Commission Particulière de Débat Public propose un atelier ouvert à tous sur inscription:
Sujet: méthodologies des visualisations
Ci-après l’invitation de la CPDP:
« Dans le cadre du débat public sur le projet de parc éolien en mer des îles d’Yeu et de Noirmoutier, la commission particulière vous convie à un atelier préparatoire.
Le 7 avril, de 15h à 18h
Espace Terre de Sel,
34 route de la Grande côte
85550, La Barre-de-Monts
(Inscription obligatoire)
Cet atelier abordera la question des méthodologies de simulations visuelle du projet de parc éolien. Il a pour objectif de définir un consensus sur les points d’accord et de désaccord concernant les visualisations du projet soumis à débat public. Ainsi, la question de l’impact paysager ne sera pas abordée lors de cet atelier: il s’agit ici de participer à l’élaboration d’une méthodologie partagée par le plus grand nombre et qui sera mise en oeuvre au cours du débat public.
L’atelier est ouvert à tous: n’hésitez pas à en parler autour de vous! Toutefois, le nombre de places étant limité à 50 personnes, nous vous remercions de bien vouloir vous inscrire, en envoyant un mail à l’adresse suivante:
La commission compte vivement sur votre participation ! »
Nous mettons en ligne ci -dessous les 2 lettres envoyées par notre Présidente et Vice-Présidente, au Préfet de Vendée, et à la Direction Départementale des Territoires et de la Mer 85 (DDTM) dans le cadre de la concertation publique sur le deuxième projet de Plan de Prévention des Risques Littoraux (PPRL).
Vous trouverez nos remarques commune par commune, zone par zone,pour alimenter ce débat très important pour notre île, pour sa sécurité, et son harmonie.
Ce projet qui nous concerne tous, est aujourd’hui en discussion jusqu’au 29 mars 2015, et nous ne pouvons qu’encourager les noirmoutrins a s’en emparer, en argumentant, en posant des questions à la Préfecture de Vendée, qui a ouvert un site dédié:
http://www.vendee.gouv.fr/pprl-de-l-ile-de-noirmoutier-concertation-avec-le-a1808.html
ou sur la messagerie de notre Blog (voir dans le bandeau) pour toute information.
Il est possible d’envoyer des courriels pour que vos remarques soient prises en compte directement dans le cadre de la concertation: ddtm-pprl-noirmoutier@vendee.gouv.fr
Copie des 2 lettres:
A la veille de plusieurs marées exceptionnelles en 2015, dont une de coef. 119 ce samedi 21 mars. France Nature Environnement (FNE), avec qui nous sommes associés, a diffusé un communiqué de presse pour pointer les difficultés à mettre en place les Plans de Prévention des Risques Naturels (PPRN), ainsi que les Plans de Prévention des Risques Littoraux (PPRL) suite aux blocages, et aux pressions, sur les Préfets et les services de l’Etat, de « lobbies » comme le dit l’article, afin de continuer un urbanisme littoral important, sans tirer les leçons du passé, en particulier de Xynthia et des 59 morts (coef 102 pour mémoire…) dont le procès vient de s’achever. L’article parle de l’île de Noirmoutier particulièrement concernée par le sujet. Notre association est particulièrement active sur ces gros dossiers (Plan Local d’urbanisme (PLU), PPRL,.…) techniques, complexes, pour défendre d’abord la sécurité des îliens, et éviter que nos côtes soient bétonnées, enrochées, rechargées en sable, enlaidies…
Lien: CP FNE grandes marées 25 fév 15
(voir également l’article suivant sur la concertation en cours sur le PPRL de l’île de Noirmoutier).
Voici les explications apportées par le responsable ONF aux questions posées suite aux travaux de coupes effectués cet hiver dans les bois de la Chaise, de Luzéronde et des Eloux. Elles répondent aux commentaires diffusés sur le blog après notre article. Continue reading
Le journal Ouest-France du 24 février 2015 publie une demi-page sur Barbâtre intitulée: « Prévention des risques : 150 personnes ont assisté à la « folle marée ».
Il est très intéressant de voir la population se préoccuper des risques venant de la mer.
L’association Vivre l’île 12 sur 12, suit régulièrement depuis de longues années les aléas des marées et s’autorise une lecture différente des risques pouvant survenir sur des terrains sensibles, très en dessous du niveau des plus hautes eaux, définies au niveau national à 4m20 NGF. Actuellement, elle prépare ses observations sur le projet de Plan de Prévention des Risques Littoraux qui vient d’être soumis à concertation.
Ceux qui vivaient sur l’île lors de la marée du siècle de 120 furent très déçus : très beau temps, mer plate, sans vent, celle-ci fut banale. Mais au matin du 1er janvier 1979, par grand beau temps également, personne ne s’attendait à la disparition de plus de 400 ha sous l’eau.
En 2010, le passage de Xynthia fut meurtrier sur la Vendée, mais heureusement s’éloigna vers l’est avant d’atteindre l’île de Noirmoutier, cependant nous avons pû constater alors 16 points d’attaque sur les quatre côtés de l’île!
Le 22 janvier 2015, la grande marée de 109 n’a donné aucun souci.
Mais le mardi 20 janvier, il n’y avait personne sur le Gois, pour constater qu’une marée de 93 avec vents non tempétueux mais soufflant du sud, a poussé la mer qui présentait des vagues suffisantes pour couvrir la route sur 300 m de long. Les vagues secouées par la houle ont rempli d’eau jusqu’au terrain élevé des Ponts et Chaussées, la petite baie qui reste sèche habituellement.
Ce n’est donc pas sur une seule marée que l’on peut se rendre compte des dangers.
Il n’est pas sans intérêt de suivre l’évolution des eaux sur les quelques points les plus exposés de l’île pour se faire une idée réelle de ce qui nous attend dans les années à venir.
Cette rencontre sur le terrain aurait pû mener à l’intérieur par la piste cyclable, le long de la digue des Mattes voir l’état du terrain au pied de celle-ci. Des mares permanentes d’eaux saumâtres posent question : la mer, si elle ne passe pas au-dessus, traverse probablement en dessous laissant prévoir un jour ou l’autre une cassure inondant une partie des terres.
Alors peut-on dire que la digue des Mattes ne pose aucun problème ?
Tout en travaillant beaucoup sur ce dossier lourd et complexe, car il s’agit de la sécurité des habitants de l’île, nous sommes restés silencieux depuis nos observations transmises lors du premier projet de PPRL qui avait notre soutien, pour laisser le débat se dérouler entre les élus et les services de l’Etat. Nous avons participé aux commissions techniques, l’association « Vivre l’ile 12 sur 12 » était invitée comme association agrée par arrêté préfectoral.
Le Préfet et ses services sont venus le 29 janvier à 19 h, à l’Espace Docteur Poignant (salle de la Prée au Duc) pour présenter le nouveau projet avec un début de débat avec les habitants. Nous y étions.
Notre première analyse, après cette présentation officielle, à la mise en ligne des cartes (juste après la réunion publique…) et en attendant la prise en comptes des remarques pertinentes : est que ce projet sur plusieurs points importants est en recul, malgré l’avertissement du procès Xynthia.
Pas de prise en compte des conséquences du changement climatique : aléa 2100 !
Pourtant la circulaire du 27 juillet 2011 du Ministère de l’écologie, indiquait de « prendre des maintenant les mesures nécessaires pour limiter la vulnérabilité future des territoires au risque de submersion marine face à l’augmentation prévisible du niveau marin sur le littoral français ».
Le PPRL devait prendre en compte deux aléas distincts : l’aléa de référence et un aléa à l’horizon de 2100, (augmentation du niveau marin égale à 60 cm).
Or, dans ce deuxième projet, l’aléa 2100 n’est plus pris en compte !
Pourtant le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) estime dans son dernier rapport, que la hausse totale du niveau des mers au cours de ce siècle sera comprise entre 30 et 98 cm.
Il en est de même de l’aléa érosion non pris en compte. Et de nombreux autres points que nous ferons remonter aux services d’Etat à la fin de cette concertation publique et ensuite que nous reprendrons en fonction de l’évolution du projet lors de l’enquête publique.
Pour résumer, et comme l’a dit un participant à la réunion publique, ce projet est assez favorable à la continuation d’une urbanisation importante, y compris dans les zones fragiles, ceci comme va le confirmer le recensement en cours : pour toujours plus d’habitations sur l’ile, pour de moins en moins d’habitants….paradoxe ?
Comme nous l’avons rappelé de nombreuses fois : notre sécurité n’est pas négociable. N’oublions pas que les 2/3 de l’île se trouvent sous le niveau des plus hautes eaux de la mer.
C’est pourquoi, nous vous invitons à vous rendre nombreux le lundi 9 Février à 19h dans les différents lieux de réunion des 4 communes de l’île pour donner votre opinion au Préfet et aux Services d’Etat.
Chacun doit être entendu.
Lien vers le site de la Préfecture de Vendée: http://www.vendee.gouv.fr/pprl-de-l-ile-de-noirmoutier-concertation-avec-le-a1808.html
Vous avez pû être intrigués par les travaux de coupe effectués récemment dans les bois de la Chaise et de Luzeronde. Voici l’explication que nous a très gentiment donnée Guillaume Simon de l’ONF: Continue reading
Deux informations positives pour l’île et à encourager bien sûr:
un éleveur de vaches maraîchines-agriculteur, installé à Barbâtre, labellisé « Nature et Progrès », vous propose d’acheter de la viande et des légumes
et nous avons maintenant un restaurant bio également labellisé » Nature et Progrès » à l’Herbaudière…essayez-le!
Seul commentaire :
Y aura-t-il cohérence désormais entre les accusations retenues, la conclusion du tribunal et les décisions puis les mesures prises par nos dirigeants régionaux et nationaux concernant la protection du littoral ?
Au-delà des travaux de défense maintenant nécessaires, auront-ils le courage de faire appliquer les lois déjà votées, notamment la loi littoral ?
Auront-ils la volonté de préserver les espaces naturels encore existants contre des constructions « bord de mer » toujours plus recherchées et rémunératrices à court terme pour les communes ?
Auront-ils le pouvoir de se faire entendre des élus locaux ?
Jusqu’à présent, nous avons surtout le sentiment d’assister à une valse connue ; un pas en avant et trois pas en arrière ! Beaucoup de beaux gestes suivis de peu d’effets !
2015 doit être l’année des PPRL et ils semblent encore loin d’être approuvés…
Communiqué de presse LPO: CP LPO Ornitho et transhumance
L’Association « Vivre l’île 12 sur 12 » ne peut admettre que des membres de défense de l’environnement demandant le dialogue et la concertation ne soient pas entendus et que l’on arrive à des actes aussi graves lors de manifestations pacifiques.
Associée à France Nature Environnement nous déplorons l’emploi de la force publique, tant que des discussions sur des aménagements possibles n’aient pas été envisagées.
Lettre de FNE (France Nature Environnent) à Monsieur Manuel Valls (premier ministre), suite au drame de la mort de Rémi Fraisse à Sivens, en pdf: nmp_fne_mp_fne_lettre_m-valls
VNE (Vendée Nature Environnement) a mis en ligne un article suite au procès Xynthia, que nous voudrions partager, sur les risques de notre territoire:
« Dans la nuit du 27 au 28 février 2010, au plus fort d’une dépression atmosphérique, la tempête Xynthia conjuguée à une marée de fort coefficient frappait la côte atlantique, y causant 46 morts. 29 de ces victimes, prises au piège de la submersion marine, étaient localisées dans la seule commune de La Faute-sur-Mer, dans des lotissements relativement récents.
Le procès pénal tenu aux Sables d’Olonne s’est s’attaché à déterminer et à faire comprendre l’enchaînement des faits, et surtout des fautes qui, additionnées, ont conduit à un tel désastre.
Pour éviter qu’une telle catastrophe ne se reproduise sur nos côtes, comment ne pas s’interroger sur des attitudes ayant contribué à celle-ci ? Sur quels principes s’appuyer pour éviter les dérives constatées ? »….
La suite (où il est beaucoup question de l’île de Noirmoutier) sur le lien de VNE : http://vne.eklablog.com/risques-cotiers-la-protection-contre-la-prevention-a112961582
Le procès Xynthia (29 décès à La Faute) se termine. La décision est en délibéré jusqu’au 12 décembre.
En attendant, FNE (France Nature Environnement) (et ses associations membres) ainsi que Coorlit85 (Coordination Littoral Vendée) (*) qui ont assisté au procès aux Sables d’Olonne tirent leurs premières conclusions suite aux débats : le rôle des digues, leur limite, l’importance des PPRL, et surtout la nécessité impérieuse de développer notre culture du risque particulièrement déficiente sur notre littoral, et éviter l’amnésie (volontaire et involontaire) de l’histoire des catastrophes sur nos côtes.
Comme il a été souvent dit suite à cette catastrophe, et pour le futur: « Plus jamais ça ! »
(*)–dont l’Association Vivre l’île 12 sur 12 fait partie-
lien vers l’article de FNE: CP FNE 22oct14 procès Xynthia
Nous notons un beau travail de l’ONF quant à la protection des dunes.
De plus en plus d’espaces sont replantés et protégés pour le plus grand bien de l’île.
Il serait vraiment dommage de revenir sur ces progrès en autorisant des constructions en zone fragile.
Un an après les 28000 m3 du port de plaisance, 30000 m3 de sédiments vaseux du port de pêche sont à nouveau déversés au niveau des rochers devant la plage de la Linière !
Les travaux de dragage du port prévoyaient un rejet de 95% de ces vases au large, sur le site d’immersion de l’Herbaudière, mais pour des raisons économiques (dépassement du budget lors du dragage du port de plaisance l’hiver dernier suite aux tempêtes), la Chambre de Commerce et d’Industrie a changé d’option.
Les boues sont donc rejetées devant la plage au grand désespoir des riverains et des palourdes !
A la place du petit bois de cyprès et de tamaris, savez-vous quoi qu’y aura ?
DEUX constructions plantées dans la dune, à quelques mètres de la petite plage des Lutins encore existante à marée basse à l’Herbaudière.
On y espère même un accès direct à la mer, à travers l’espace protégé par l’ONF, à moins que ce ne soit la mer qui accède bientôt aux maisons…
Il ne restera plus qu’à prolonger l’enrochement aux frais de la communauté et la vue sera belle !
A défaut de nous faire entendre du tribunal qui, pour le moment, ne tient compte que du POS datant de 1998, nous essayons de sensibiliser les institutions aux conséquences d’un tel projet immobilier sur un littoral déjà fragilisé.
Ceci prouve que tempêtes et procès ont bien peu de pouvoir au final…
L’érismature rousse : espèce d’oiseau invasive repérée sur Noirmoutier et à éliminer
L’érismature est un canard au corps foncé, à la tête noire et blanche, repérable aisément à son joli bec bleu clair.
Le jour même de la nouvelle condamnation de la France par la Cour de Justice de l’Union Européenne dans le dossier des nitrates,
Le préfet de Vendée et le président de la FDSEA 85 signaient un protocole d’accord relatif aux contrôles des exploitations agricoles ….. quitte à abandonner tout espoir de reconquête de la qualité de nos eaux.
Communiqué de presse de VNE ci-dessous:
Paru dans la revue » Sciences et avenir » n°810 d’août 2014, qui rejoint nos préoccupations et reprend les orientations données ces dernières années (notamment depuis les tempêtes Sandy aux Etats-Unis et Xynthia en France ) par des scientifiques spécialisés dans la gestion des risques littoraux. Il peut nous aider à mieux comprendre les enjeux d’un PPRL ( plan de prévention des risques littoraux ) sur l’île.
Nous en reparlerons sûrement très bientôt…
Continue reading
Nous étions présents à l’Epine devant la salle de la Salangane, lundi 7 juillet, en réponse à l’appel du collectif « eaux et marais pour notre île » qui venait défendre son environnement de travail, le marais, contre toute forme de golf, petit, grand, bio ou raisonné! Continue reading
Nous avons donc repris l’ensemble des dossiers du PLU lancé en 2007, le recours gracieux ainsi que la requête déposée par » Vivre l’île 12 sur 12 » et enfin le jugement du tribunal administratif de Nantes du 14 décembre 2010, pour rédiger un argumentaire que nous lui avons transmis en lui demandant de le communiquer à tous les conseillers municipaux. Continue reading
Nous vous en avons déjà parlé cet hiver, un permis de construire a été accordé en novembre 2013 par la mairie de l’Epine, en faveur d’un projet de golf au coeur des marais salants ( lieu-dit le Pré aux Oies, près de la « mini-ville », route de Noirmoutier à l’Epine) .
Un collectif de professionnels appelé « eau et marais pour notre île » s’est constitué contre ce projet, a déposé un recours gracieux en mairie et à la préfecture, qui n’a pas abouti, et vient, en conséquence, d’entamer une procédure auprès du Tribunal administratif de Nantes, demandant l’annulation du permis accordé.
Vous pouvez consulter notre article de février 2014 accompagnant un communiqué de presse soutenant les démarches des professionnels contre ce projet destructeur, dans la rubrique du blog intitulée « vie des marais ».
Actuellement circule sur l’île une pétition de soutien au collectif que nous vous engageons vivement à signer.
Pétition
Nous vous invitons à lire avec attention l’article paru sur le blog de Vendée Nature Environnement (VNE). L’objectif louable peut se transformer en catastrophe pour les oiseaux nicheurs et la flore naissante.
Apprenons à nettoyer les plages au bon moment.
C’est officiel, Ségolène Royal et ses services ont tranché: ce sera le consortium mené par GDF Suez qui vient d’être désigné pour mener à bien le projet d’implantation d’un parc éolien offshore au large entre Noirmoutier et l’île d’Yeu. Voir sur le lien http://www.fne-pays-de-la-loire.fr/le-deuxieme-parc-eolien-marin-attribue-un-projet-qui-reste-etudier-dans-toutes-ses-dimensions/
A suivre….
Communiqué de presse commun FNE, COORLIT 85 et 12sur12 : CP – Désignation lauréat parc des deux iles
Notre association a travaillé sur ce dossier lourd par les possibles impacts environnementaux (épis en pierre) et aussi financiers (impôts) selon les choix qui seront faits. Notre Présidente a déposé un dossier préparé avec l’équipe, avec nos remarques auprès du Commissaire Enquêteur Titulaire Madame Brigitte Chalopin nommée ainsi que Monsieur Jean-Yves Hervé, ingénieur en chef de l’armement en retraite, commissaire enquêteur suppléant, par le Président du Tribunal Administratif de Nantes, pour procéder à ladite enquête.
Vous trouverez le détails de nos remarques en liens (pdf) ci-dessous:
2014 5 5 courrier a commission enquete stabilisation trait cote les éloux
Dossier l’Epine EP avril 2014 JLE AD 5 5 14
Reportage photos Les Eloux avril 2014 JLE AD
La Communauté de Communes présente sur son site Internet (très complet) les détails du projet.
Nous vous tenons informés des conclusions des Commissaires Enquêteurs qui seront remises à la Communauté de Communes de l’Ile de Noirmoutier, et de la suite de cette Enquête Publique.
Nous vous faisons part de l’article envoyé à la presse (Ouest-France et Courrier Vendéen) suite aux réponses reçues ou non après le questionnaire que nous avons adressé aux listes candidates, et suite aux résultats des élections municipales:
Si vous êtes intéressés et que vous pouvez vous rendre à la Roche sur Yon, deux animations sur des thèmes différents touchant à l’environnement, vous sont accessibles:
samedi 29/3/2014 : le film de Caroline Poliquin (Canada) » Homo Toxicus », dans le cadre de la semaine « sans pesticide » à 20h au lycée nature de la Roche.
et
vendredi 11/4/2014 à la Bourse du Travail : un atelier proposé par la coordination du littoral vendéen (COORLIT) sur le thème des sédiments portuaires, les problèmes, les solutions.
Ci-après le programme de l’atelier et le bulletin d’inscription si besoin :
atelier Sédiments portuaires Bulletin d’inscription
France Nature Environnement (FNE) vient de publier un communiqué de presse faisant le bilan, quatre ans après, de la mise en application dans les régions des mesures décidées par l’Etat juste après Xynthia.
Nous vous le communiquons :
CP FNE après Xynthia 28fev2014
Nous vous rappelons que le Plan de Prévention des Risques Littoraux ( PPRL ) de l’île de Noirmoutier a été refusé en l’état par les quatre communes et la communauté de communes. Un nouveau plan est en préparation, à l’initiative des services de l’Etat, à la suite de la contre-expertise présentée par la communauté de communes. Il devrait être finalisé en 2015, après enquête publique fin 2014.
Pour information, M. le Président de la communauté des communes et Mme la vice Présidente chargée de l’activité économique se sont rendus au Ministère de l’Ecologie en octobre 2013, afin de présenter leur point de vue. Ils ont rencontré, en présence du Préfet de Vendée, la Directrice Générale de la Prévention et des Risques (DGPR).
« Un certain nombre de demandes formulées par Noël Faucher, Président de la Communauté de Communes, au cours de ce travail de contre-expertise a été validé :
entre autres :
-prise en compte du seul niveau de cote marine 2010
-acceptation d’une modulation de la bande de précaution en arrière des ouvrages selon les cas (notamment en arrière des perrés et des cordons dunaires).
Au vu de ces nombreux éléments, la DGPR a décidé de réaliser une nouvelle étude technique pour élaborer un nouveau projet de PPRL »
(extrait du blog mer de la communauté des communes de l’île de Noirmoutier-9 octobre 2013)
Cependant, nous tenons à souligner que les événements météorologiques violents qui se succèdent depuis plusieurs semaines nous rappellent clairement que les risques de submersion marine et de dégâts sur les côtes sont liés directement aux tempêtes. Les désaccords entre les bureaux d’études sur la hauteur de la montée des eaux ne sont pas l’essentiel du débat pour la mise en place de ce PPRL. Les scientifiques sont d’accord pour dire que la fréquence des tempêtes va augmenter avec le réchauffement climatique et nous en avons peut être un avant goût cette année. Cette augmentation probable de leur fréquence représente pour nous un problème au moins aussi important que l’évolution des eaux de quelques dizaines de centimètres en plus ou en moins. Nous espérons que les nouvelles études en tiendront compte.
Une accalmie se dessine enfin depuis le début de la semaine.
Les interventions se succèdent dans les media pour prôner toutes sortes de mesures radicales et rarement appliquées pour limiter l’érosion du littoral, la première toujours citée étant de ne plus construire en front de mer, voire de « déconstruire » !
Après les paroles et les écrits viennent les faits, beaucoup moins éloquents.
Pour votre information, je vous invite à lire deux documents d’origines différentes, tirés de la presse :
-un communiqué de presse gouvernemental datant du 16 janvier 2014:
communique min ecologie sur erosion marine 16jan14
-un article de Ouest-France de cette semaine où on voit la limite des ouvrages de protection:
bilan des travaux prévus sur l’île suite aux tempêtes (OF 15fev 2014)
Qu’en pensez-vous ?
23 ans après, un nouveau projet de golf 6 trous en plein cœur des marais salants sur un terrain situé au « Pré aux Oies » à L’Épine, fait polémique !!!!
Lire notre communiqué presse à ce sujet (fichier au format PDF).
En complément de ce communiqué de presse, nous rappelons notre inquiétude face aux risques de pollutions des étiers, sujet déjà abordé lors des assises des marais.
Quel est l’impact du ruissellement des eaux pluviales des bassins versants amont agricoles et des zones urbanisées, industrielles et artisanales vers ces étiers? Le schéma directeur des eaux pluviales, en cours d’élaboration sous maîtrise d’ouvrage de la communauté des communes de l’île de Noirmoutier devrait nous apporter une réponse.
Depuis la fin de la semaine dernière, nous assistons à l’échouage de milliers d’oiseaux morts sur le littoral atlantique, tout particulièrement des macareux moines, inhabituels dans la région. Plusieurs d’entre eux ont été retrouvés sur Noirmoutier.
Deux hypothèses sont évoquées pour expliquer cette mortalité inhabituelle: la fatigue due aux tempêtes successives qui les empêche de se nourrir et qui les affaiblit peu à peu ou une maladie microbienne. Des études sont en cours.
Macareux morts plage de la Cantine 7 février 2014