Ces plantes colonisent les espaces naturels au dépens de la flore, de la faune mais aussi de l’activité humaine.
https://www.12sur12.org/wp-content/uploads/2023/12/Stop-aux-plantes-envahissantes.pdf
Ces plantes colonisent les espaces naturels au dépens de la flore, de la faune mais aussi de l’activité humaine.
https://www.12sur12.org/wp-content/uploads/2023/12/Stop-aux-plantes-envahissantes.pdf
Le bois de la Chaize fait partie des lieux phares de l’île de Noirmoutier. Son devenir est l’une des préoccupations de « Vivre l’Ile 12 sur 12 ».
https://www.12sur12.org/wp-content/uploads/2023/12/Quel-avenir-pour-le-bois-de-la-Chaize_nov2023.pdf
La presse en parle de façon récurrente, nous faisons le point des actions de l’association
https://www.12sur12.org/wp-content/uploads/2023/12/Phytosanitaires-sur-lIle.pdf
de la part de Madame Julie Ayçaguer
Chargée de mission Natura 2000 et Ramsar Syndicat Mixte de la Baie de Bourgneuf
Comme chaque année pour fêter la journée mondiale des zones humides (JMZH), le SMBB propose une soirée grand public qui en 2023 sera consacrée aux amphibiens le vendredi 24 février 2023 à 20h, salle de la Baritaudière – rue des pins à Saint-Hilaire-de-Riez (85).
Venez échanger avec Philippe Evrard de la Société Herpétologique de France appuyé par Jean-Guy Robin. Grenouilles et Tritons n’auront plus de secret pour vous !
La soirée est organisée par le Syndicat Mixte de la baie de Bourgneuf en partenariat avec la commune de Saint-Hilaire-de-Riez.
L’entrée est libre et gratuite.
D’autres animations sont proposées sur le site Natura 2000 dans le cadre de la JMZH, vous trouverez le programme commun ci-joint. Il débute ce samedi 28 janvier.
https://www.12sur12.org/wp-content/uploads/2023/02/2023-Poster-soiree-ramsar-V5-scaled.jpg
Ci-joint également le programme de la journée mondiale des zones humides sur le Lac de Grand Lieu.
https://www.12sur12.org/wp-content/uploads/2023/02/Programme-JMZH-2023_Grand-Lieu.pdf
L’édition Vendée de Ouest France du 5/11/2022 a publié une page sur la culture de la pomme de terre sur l’île de Noirmoutier en mettant en avant la fréquence record de traitements phytosanitaires et les quantités astronomiques de pesticides utilisés (62 substances chimiques différentes pour plus de 29 tonnes sur l’année 2020 ; derniers chiffres connus). Voici cet article :
Nos commentaires et analyses, partagés avec Monsieur Yves Le Quellec, Président FNE Vendée
S’informer auprès des dirigeants de la Coopérative Agricole de Noirmoutier ou de ses cultivateurs est compliqué, ils semblent être sur la défensive, nos courriers et questions restent sans réponse. Ouest France consacre une page sur le sujet, c’est un véritable signal d’alerte. Si dirigeants et coopérateurs ne bougent pas, ils vont être confrontés à un problème majeur d’image, y compris localement ! Leur « zéro résidu pesticides » mis en avant pour les consommateurs risque fort de ne pas suffire, surtout que ce label n’est accordé que pour une partie des cultures !
Les chiffres publiés indiquent une utilisation massive de pesticides dans l’île, la monoculture quasiment obligée, sur des surfaces agricoles allant en diminuant, en est vraisemblablement une des causes directes. Le nombre important de nématodes (certains vers parasites s’attaquant aux racines des plantes, plus spécifiquement aux plants de tomates ou de pommes de terre) présents dans le sol est le plus gros problème des cultivateurs. Les solutions :
La Coopérative en a-t-elle tiré un bilan ? Comment cela s’inscrit-il, ou pas, dans une stratégie plus globale ? Il serait sans doute intéressant de pouvoir en discuter mais nous en revenons à notre constat de départ sur la communication avec elle !
En annexe, voici une carte (également publiée sur cette même page Ouest France) montrant la fréquence d’utilisation des pesticides dans le département de Vendée. Si notre département apparait bon élève par rapport aux autres territoires nationaux, deux points noirs apparaissent nettement (en rouge foncé sur la carte) Noirmoutier en l’Ile et une petite commune du sud-est de la Vendée. Les charmes des paysages de notre île cachent de bien sombres réalités.
PRESERVER LA BIODIVERSITE C’EST PROTEGER NOTRE SANTE
Savez vous que la destruction de nos écosystèmes est à l’origine du Covid 19
Prix Albert Londres en 1995 pour un documentaire sur le trafic d’organes, prix Rachel Carlson pour son action en faveur de l’environnement, la journaliste-réalisatrice Marie Monique Robin vient présenter son film événement « La fabrique des Pandémies »
LE 10 NOVEMBRE 2022 A 20H30 au cinéma Le Palace aux Sables d’Olonne
Evénement unique en Vendée. Marie Monique Robin est invitée par l’Association de Protection de la Nature au Pays des Olonnes (APNO)dans le cadre de ses 50 ans. A l’issue de la projection, vous pourrez échanger, débattre avec elle.
C’est l’occasion de mieux comprendre le lien entre l’effondrement de la biodiversité et les pandémies et de s’interroger tous ensemble sur les nouveaux enjeux auxquels est confrontée l’humanité.
L’Office Français de la Biodiversité s’y intéresse
https://www.ofb.gouv.fr/actualites/la-fabrique-des-pandemies
Marie Monique Robin en parle sur Arte
https://www.arte.tv/fr/videos/109889-001-A/epidemie-de-pandemies-marie-monique-robin-lance-l-alerte/
Interview dans Reporterre
https://reporterre.net/Marie-Monique-Robin-la-biodiversite-contribue-a-proteger-notre-sante
Article de Serge Morand, écologue de la santé au CNRS et intervenant dans le film :
Informations sur le film et billetterie en ligne :
https://apno.fr/2022/05/12/fabrique-des-pandemies/
Billetterie en direct :
Dimanche 30 octobre au marché paysan, salle de la Salorge à l’Ile d’Olonne (10h/18h)
Contact pour tout renseignement : 06 12 66 05 55
Nous avons été alertés, début 2022, par une avancée des cultures sur une partie de la zone humide de La Berche, protégée par la convention RAMSAR et en site Natura 2000*. La confrontation des documents et l’observation sur le terrain, la ligne électrique servant de repère, ont confirmé cette alerte.
Vivre l’Ile 12 sur 12 a signalé cette atteinte à la Direction Départementale des Territoires et de la Mer (DDTM) en charge de la protection, entre autres, des zones humides. L’association vient de reprendre contact avec la DDTM pour s’informer de son action.
Rappel juridique: Les travaux sur une zone humide, comme un comblement, sont régis par l’article L212-1 du code de l’environnement : soumis au régime de déclaration pour une surface entre 0.1 hectare et 1 hectare, au régime de l’autorisation, pour une surface supérieure à 1 hectare.
*voir notre article du 12 février 2022, catégorie « zones humides »
Nos documents:
Notre courrier à la DDTM:
https://www.12sur12.org/wp-content/uploads/2022/10/courrier-DDTM-La-berche-24-03-22.pdf
Rappel sur l’importance des zones humides :
La survie de nombreuses espèces végétales et animales dépend directement de la présence des milieux humides et de leurs richesses. Les milieux humides sont des amortisseurs du changement climatique. Ils stockent le carbone atmosphérique, empêchant de grandes quantités de CO2 de rejoindre l’atmosphère. Ils absorbent l’eau et freinent sa circulation, réduisant ainsi les crues et les inondations. Ces écosystèmes sont un rouage essentiel du cycle de l’eau à l’échelle de la Terre.
L’urbanisation, l’intensification de l’agriculture et de la production forestière, le drainage, l’aménagement des cours d’eau, le prélèvement d’eau, l’extraction de matériaux et l’assèchement sont, entre autres, les menaces qui existent sur les zones humides.
http://www.zones-humides.org/entre-terre-et-eau/une-zone-humide-c-est-quoi
https://agriculture.gouv.fr/les-zones-humides-atout-pour-la-biodiversite-leau-et-les-territoires
Communication de
La plate-forme Sentinelles de la nature est un outil fédéral de France Nature Environnement aujourd’hui déployé sur tout le territoire métropolitain.
En lien à l’équipe de notre fédération régionale, nous vous proposons une réunion départementale pour présenter la plateforme aux bénévoles intéressés.
Il s’agira notamment d’en expliquer le fonctionnement, les objectifs visés, et les nouvelles fonctionnalités mises en place.
Cette réunion se tiendra à La Roche-sur-Yon le mercredi 12 octobre, de 14h30 à 17h30.
Le nombre de places étant limité, merci de bien vouloir vous inscrire par retour de mail.
cordialement,
FNE Vendée
La Coordinatrice du Plan Local Unique Santé Social de la Communauté de Communes de l’Ile de Noirmoutier souhaite recueillir vos attentes et besoins sur le territoire de l’Ile de Noirmoutier concernant : les modes de garde, la santé de votre/vos enfant(s), l’offre de prévention, les loisirs, la parentalité et l’accès aux droits.
Il y a, notamment, une page interrogeant sur la santé environnementale et les risques possibles dus aux différentes pollutions.
Voici le lien de ce questionnaire: https://forms.office.com/Pages/ResponsePage.aspx…
N’hésitez pas à faire suivre ce message.
La bestiole suscite la sympathie, mais au-delà de ça c’est un indicateur de l’état de santé de notre environnement. Alors, prêtez-y attention !
Communication de France Nature Environnement Vendée http://www.fne85.fr/
[#VendrediBiodiv] On ne le présente plus : cela fait 54 ans que c’est notre mascotte ! Si vous avez la chance d’en avoir un dans votre jardin, vous connaissez bien ses habitudes nocturnes, son rôle précieux pour vous débarrasser des limaces et autres insectes, et les petits nids douillets qu’il aime se créer dans les tas de branches ou de feuilles.
Comme toutes les espèces, il est impacté par les activités humaines : on estime que l’intoxication aux pesticides/herbicides et les collisions routières sont responsables de plus de la moitié de la mortalité des hérissons.
Pourtant, les données scientifiques manquent. C’est pourquoi France Nature Environnement a lancé l’Opération Hérisson, un programme de science participative permettant de recenser les hérissons, de suivre l’évolution de sa population et de mieux comprendre ses habitudes.
N’oubliez pas que le hérisson est un animal sauvage : moins on le dérange, mieux il se porte !
La convention de Ramsar, officiellement convention relative aux zones humides d’importance internationale (entre autres comme habitats des oiseaux d’eau), couramment appelée convention sur les zones humides, est un traité international adopté le 2 février 1971 à Ramsar, en Iran, pour la conservation et l’utilisation durable de ces zones humides. Il vise à enrayer leur dégradation ou disparition, aujourd’hui et demain, en reconnaissant leurs fonctions écologiques ainsi que leur valeur économique, culturelle, scientifique et récréative sous la désignation de site Ramsar.
Pour commémorer cette signature, chaque année, le 2 février, la Journée mondiale des zones humides est célébrée.
Pour fêter cette journée, le Syndicat Mixte de la Baie de Bourgneuf (SMBB), acteur du développement du bassin versant de la Baie de Bourgneuf, propose une soirée grand public, en partenariat avec la commune de Barbâtre.
Vous êtes attendus nombreux le vendredi 25 février 2022, 20h
Salle du village club Miléade-204 rue de l’estacade à Barbâtre
pour une conférence consacrée à la biodiversité de la baie de Bourgneuf
Venez échanger avec Anne-Laure Barillé, océanographe et Marion Rabourdin, ornithologue sur l’incroyable biodiversité de la baie de Bourgneuf. Récifs d’hermelles, herbiers de zostères et limicoles n’auront plus de secret pour vous.
Film : découvrez en 5 min le site Natura 2000 et Ramsar et son extraordinaire biodiversité !
Lors de notre dernière Assemblée Générale (24 août 2021), nous avons rappelé à nos adhérents que notre action sur l’utilisation agricole des pesticides était et restera un des sujets principaux de notre mobilisation. La protection des riverains et de la biodiversité est pour nous incontournable.
Nous en avons discuté avec la représentante du Courrier Vendéen. Voici l’article qui en a découlé :
Cheminant, fin mai, au niveau des Grandes Roussières, notre vice-président a été arrosé par les pulvérisations en cours sur un champ voisin. Un vent d’environ 60km/h était annoncé par la météo. La police municipale alertée n’a pas voulu se déplacer pour constater cette action.
Un courrier a été envoyé à Monsieur le Maire de Noirmoutier et au directeur de la Coopérative agricole pour faire état de cette violation du Code Rural dont un article (L253-7-1) traite, entre autres, de l’interdiction de traiter par pulvérisation par vent de vitesse supérieure à 19km/h
Voici ce courrier :Lettre au Maire et à la Coopérative agricole 21.05.2021
Seule la mairie nous a répondu fin juillet, arguant qu’un tel constat, ne rentrait pas dans le domaine de compétence de la Police Municipale et suggérant la mise en œuvre d’une démarche citoyenne.
Voici cette réponse de la mairie :Réponse Mairie au courrier sur épandage par vent fort 30.07.2021
Et, suite à sa lecture décevante, celle de Vivre l’Ile 12 sur 12 … à suivre
Suite à sa consultation au titre de Personnes Publiques Associées en mars 2020 et à sa participation à l’enquête publique du 15 juillet au 15 août 2020, Vivre l’Ile 12 sur 12 estime que ses observations n’ont pas été prises en compte dans le PLU validé par le Conseil Municipal de l’Épine, fin juin 2021. La plupart de ces observations étaient reprises dans les réserves du Commissaire Enquêteur. Vivre l’Ile dépose donc un Recours Gracieux auprès du Maire de l’Épine. Vivre l’Ile demande le retrait de ce PLU. Voici le lien pour prendre connaissance de ce recours:
Le groupe Miléade (nombreux villages vacances et hôtels en France) a repris le site de l’ancien village vacances Michelin à Barbâtre. Miléade a entièrement rénové ce site touristique situé dans la pinède, à 500m de la plage. L’architecture des bâtiments est loin du standard noirmoutrin mais c’est le grand parking complètement recouvert d’enrobé et bordé de clôtures en béton qui choque le plus. Devant les observations, Monsieur le Maire de Barbâtre a affirmé (Courrier Vendéen du 10 juin 2021) que « le projet avait été débattu, accepté et approuvé »… notamment par les associations Vivre l’Ile 12 sur 12 et les Amis de Noirmoutier qui auraient qualifié ce projet de « bien intégré »!! vous imaginez notre stupeur à la lecture de cet article.
Vivre l’Ile 12 sur 12 a aussitôt demandé la publication d’un démenti dans l’édition suivante:
Marchons ensemble le dimanche 9 mai pour dénoncer le manque d’ambition du projet de loi Climat et Résilience face à l’urgence climatique.
Le projet de loi Climat et Résilience a été voté en première lecture à l’Assemblée nationale. Malgré les pistes de progrès suggérées notamment par France Nature Environnement avec de nombreuses propositions et une forte mobilisation citoyenne pour améliorer le texte, le résultat n’est pas à la hauteur des enjeux.
Voir le texte complet: https://www.fne-pays-de-la-loire.fr/loi-climat-la-marche-dapres/
Le dérèglement climatique et la montée des eaux mettent l’île de Noirmoutier en première ligne. C’est pourquoi nous avons décidé de nous joindre à une marche Nationale pour faire la lumière sur les engagements de l’Etat pour lutter contre le changement climatique, et faire entendre notre voix.
Notre marche à Noirmoutier en l’Île démarrera à 15h00 devant la mairie.
Mesures sanitaires : le masque est obligatoire tout au long de ce rassemblement. Nous vous demandons de bien respecter les distances barrières.
Le Conseil donne raison aux associations de défense de l’environnement (dont France Nature Environnement) qui combattent depuis plus d’un an un arrêté et un décret du gouvernement qu’elles jugent très insuffisamment protecteurs. Les distances minimales à respecter entre aires de traitement et habitations avaient été déclarées « totalement inefficaces » par les ONG et les maires à l’origine de nombreux arrêtés anti pesticides.
Consultez les liens suivants :
Bel article dans Ouest France sur la Coopérative agricole de Noirmoutier, ses administrateurs affirment vouloir remplacer les contenants et emballages plastiques à partir de 2025 avec pour objectif, zéro emballage plastique à l’horizon 2040 !
Nous ne voulons pas être ironiques mais sourions tout de même à cette annonce. Il suffit de se promener au long des routes et sentiers de notre ile pour voir les paysages transformés en océan de plastiques. Voyez vous-mêmes et consultez les liens, les nanoparticules de plastiques n’existent pas uniquement dans le milieu marin:
photos prises à Noirmoutier en mars 2021.
Mail envoyé à Madame Céline BOUEY, responsable du Pôle « politiques agro-environnementales » au Ministère de l’Agriculture
Madame
Sur la commune de Noirmoutier en l’île, nous constatons chaque année que les accotements des rues en bordure de champs de culture de la pomme de terre ont été aspergés d’herbicides, comme en témoigne le jaunissement de l’herbe.
Cela signifie que les passants ont déambulé sur ces accotements sans savoir qu’ils ont été traités en même temps que le champ voisin. Nous n’avons pas pu connaître le nom du produit .Le mode d’emploi de l’herbicide le plus connu interdit la fréquentation du lieu traité pendant les 6 heures suivant l’épandage ..Les passants n’ont pas été avertis du traitement et donc mettent leur santé en danger.
Voici des photos de lieux d’épandage sur la voie publique.
Nous avions déjà, l’an dernier, demandé au directeur de la coopérative agricole de Noirmoutier de faire cesser ces épandages à risque, sans avoir été entendus.
Nous vous demandons votre intervention pour faire cesser ces pratiques agricoles à risque pour la santé publique.
Merci de votre aide et cordialement.
Alain Andromaque « Vivre l’île douze sur douze » association de défense de l’environnement de l’île de Noirmoutier, affiliée à FNE Pays de Loire
Chacun peut remarquer la présence de morceaux de cordelette plastique, le plus souvent verte, dans la laisse de mer, sur les plages : l’origine doit être facile à identifier et donc cette pollution devrait disparaître en modifiant la manière de faire engendrant cette pollution.Certains artisans ont la mauvaise habitude de verser ce qui leur reste de ciment ou de plâtre dans la nature, à la fin des travaux, alors qu’il existe une déchèterie professionnelle.
Certaines personnes partent marcher avec une boisson à la main, et quand celle-ci est finie, la canette ou la bouteille est jetée dans la nature. De même, lors des soirées festives en plein air, les bouteilles sont laissées sur place. Afin d’essayer de limiter ces incivilités, la création d’une consigne verre-plastiques, par les grandes surfaces, grandes distributrices de bouteilles et canettes, est souhaitable.
Pouvez-vous nous aider à réaliser ces objectifs en ramassant les cordelettes comme pièces à conviction et en nous apportant éventuellement des renseignements sur l’origine de cette pollution, en nous signalant les dépôts illégaux, en exprimant votre opinion sur ces problèmes ?
Merci de votre collaboration.
Message de FNE Vendée
Aidez-nous à protéger les dauphins de l’Atlantique Nord-Est |
Chaque hiver, plus de 10 000 dauphins communs sont capturés dans des filets de pêches. Certaines méthodes ont été identifiées comme cause principale de mortalité et de blessures pour cette espèce, pourtant protégée.
Après avoir été mise en demeure par la Commission Européenne à la suite d’une plainte de 26 ONG dont France Nature Environnement, la France a pris la décision de ne pas fermer les méthodes de pêche concernées cet hiver. Cette décision va à l’encontre des demandes de la Commission européenne et des recommandations des scientifiques. Seule une intervention urgente de la Commission Européenne peut désormais empêcher une nouvelle hécatombe l’hiver prochain. Vous pouvez nous aider à atteindre cet objectif en signant ci-dessous la pétition de la Blue Planet Society. Cette dernière nous permettra avec nos partenaires Seas at Risk et Whale and Dolphin Conservation d’interpeller le Commissaire Européen à l’environnement, l’océan et la pêche Virginijus Sinkevičius. Faites entendre votre voix et participez avec nous à la protection de la biodiversité marine. Pour aller plus loin, un témoignage d’un bénévole de Ré Nature Environnement |
L’ensemble des points d’eau, des plus grands (rivières, étangs, lacs) aux plus petits (ruisseaux, fossés) doivent être protégés des épandages de produits phytosanitaires utilisés principalement en agriculture. Tous ces milieux aquatiques sont interconnectés. La carte au 25/1000ème de l’IGN référence l’ensemble de ces éléments hydrographiques. C’était l’objet de l’arrêté ministériel du 4 mai 2017. Certains préfets, notamment en Loire-Atlantique et Vendée, avaient librement interprété cet arrêté en écartant certains cours d’eau considérés comme disparus ! Nous imaginons que l’influence des groupes de pression du monde agricole n’était pas étrangère à cette décision.
France Nature Environnement Vendée et Pays de Loire (FNE 85, FNE PdL), devant le refus des Préfets de communiquer sur ces sujets (définition des points d’eau à prendre en compte et référentiel cartographique retenu) a lancé des actions en justice pour chaque sujet en avril 2018.
Les 2 contentieux opposant FNE 85 et la préfecture de Vendée ont abouti ce 15 novembre 2020. Le Tribunal Administratif de Nantes donne raison à FNE 85 et FNE PdL (et aux autres associations engagées : LPO Vendée, Terre et Rivières). Il oblige les préfets à redéfinir les points d’eau à protéger en respectant les éléments hydrographiques présents sur la carte IGN de référence. Une marge de recul de non traitement (1 mètre) sera appliquée aux fossés, non présents sur cette carte.
Vivre l’Ile 12 sur 12 se réjouit de ce dénouement et espère que ces décisions viendront la conforter dans les relations entreprises avec la Coopérative Agricole de Noirmoutier.
Voici le lien d’un article diffusé sur le site de FNE85 relatant cette action en justice :
Cette réussite s’ajoute à celles obtenues dans d’autres départements, dans le cadre d’une action coordonnée au niveau national par le réseau juridique de FNE. Voir ci-dessous les départements où des cours d’eau sont rayés de la carte pour faciliter l’épandage des pesticides :
Le Courrier Vendéen n’a pas manqué de publier dans ses colonnes (CV 19/11/2020) sur ce jugement important :
Vendredi 7 août 2020, le mouvement « Nous voulons des coquelicots » a réuni ses partisans devant la mairie de Noirmoutier en l’Ile. L’association « Vivre l’Ile 12 sur 12 » était présente et partie prenante. La limitation de l’utilisation des pesticides par les agriculteurs adhérents de la Coopérative agricole noirmoutrine était au centre des discussions. Vivre l’Ile, à plusieurs reprises, a écrit sur l’utilisation intensive de ces produits, ses courriers et demandes d’informations au directeur de la Coopérative n’ont reçu aucune réponse précise à ce sujet hormis des commentaires louant leurs respect de l’environnement et observation du cadre légal. Notre île est un territoire complexe et fragile, l’abus de pesticides interfère sur la qualité de l’eau avec les répercussions évidentes sur l’environnement, la biodiversité et, d’un point de vue plus économique, sur l’activité, entre autres, des sauniers. La nouvelle majorité élue à Noirmoutier a déclaré que l’environnement sera le fil rouge de sa mandature. Nous espérons, à l’écoute des propos de l’adjointe au secteur primaire, également administratrice des coopératives agricole et du sel de Noimoutier, que ce fil ne sera pas brulant.
Voici les articles parus dans le Courrier Vendéen du 13 août 2020 sur cette rencontre :
Rencontre autour des pommes de terre CV 13.08.20 Vivre l’Ile et FNE Vendée partie prenante CV 13.08.20
L’Office National des Forêts (ONF) a, entre autres objectifs, celui d’accompagner la formation et le maintien des dunes. En Pays de Loire, l’ONF gère près de 80 km de dunes. Alerter vacanciers, locaux et collectivités sur l’utilité et la fragilité du cordon dunaire est donc une de ses missions.
Voici un communiqué de presse de l’ONF sur le sujet :
Les premiers vers luisants sont de retour sur les îles !
L’Observatoire des Vers Luisants sur les îles du Ponant (et aussi sur toute la France !) vous sollicite et espère que vous allez lui faire part de vos observations !
N’hésitez pas à les lui transmettre à ver.luisant.idp@gmail.com ou par téléphone au 0298480324.
Voici l’adresse de leur site : http://www.observatoire-asterella.fr/vers_luisants
Voici la réponse de Vivre l’Ile 12 sur 12, rédigée par sa Présidente, au projet de Charte de bon voisinage des utilisateurs de produits phytosanitaires:
En préambule, en tant que membre de FNE, notre mouvement, avec 8 autres associations, a engagé des recours au niveau national pour faire annuler le décret du 27 décembre 2019 et l’arrêté conjoint fixant des distances de sécurité largement insuffisantes pour offrir une protection des propriétés riveraines des champs traités.
C’est un leurre de croire que ces distances sont acceptables (cf : Direction Générale de l’Alimentation) et un comble que cette charte permettent de les réduire encore à la portion congrue !
Il est vrai que sur l’île de Noirmoutier les pesticides sont épandus également et « malencontreusement » sur les accotements et que les questions posées à la coopérative agricole sont restées sans réponse à ce jour malgré notre relance.
Cette charte n’est pas acceptable en l’état car trop laxiste…
Pour le bureau, la présidente Annik Damour
Faisant suite à la publication du décret 2019-1500 du 27 décembre 2019 relatif aux mesures de protection des personnes lors de l’utilisation de produits phytopharmaceutiques à proximité des zones d’habitation, la chambre d’agriculture a élaboré un projet de charte « de bon voisinage des utilisateurs de produits phytosanitaires ». Ce dispositif doit permettre aux applicateurs de produits phytopharmaceutiques d’adapter (comprendre : réduire le plus possible) les « distances de sécurité » prévues par la réglementation « à proximité des zones attenantes aux bâtiments habités et aux parties non bâties à usage d’agrément contiguës à ces bâtiments ». Pour mémoire, FNE (France Nature Environnement), avec 8 autres associations, a engagé des recours au niveau national pour faire annuler le décret du 27 décembre 2019 et l’arrêté conjoint fixant des distances de sécurité que nous jugeons très insuffisantes pour offrir une protection. Aujourd’hui, c’est contre le projet de charte proposé par la chambre d’agriculture qu’il nous faut largement mobiliser.
L’occasion nous en est donnée par la consultation publique ouverte jusqu’au 13 juin : https://pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr/agriculture-pays-de-la-loire/reglementation/reglementation-phytosanitaire/mise-en-concertation-des-chartes-dengagement-des-utilisateurs-de-produits-phytos/vendee/
Nous vous encourageons à rédiger votre avis sur cette charte en vous y opposant au vu de nos arguments (FNE Vendée et Vivre l’Ile 12 sur 12). Le document présenté en concertation n’a finalement pour autre ambition que de permettre la poursuite de l’utilisation des pesticides selon les mêmes modalités que par le passé, en dérogeant aux distances minimales de sécurité, tout en donnant l’illusion que les représentants de la profession agricole sont effectivement engagés dans une démarche visant à réduire l’exposition des riverains aux pesticides. il est à sens unique, en faveur des seuls applicateurs de pesticides. Si l’élaboration de cette charte devait favoriser une meilleure compréhension entre exploitants agricoles et riverains, c’est incontestablement une occasion manquée. Dommage!
Voici l’avis de FNE Vendée : http://fne85.eklablog.com/une-charte-pour-assouplir-les-regles-d-utilisation-des-pesticides-pres-a188167342
Suite à l’alerte sentinelle donnée par un membre de Vivre l’Ile 12 sur 12, FNE Vendée et le Conservatoire du littoral ont aussitôt réagi pour informer la mairie de Barbâtre pour qu’une protection soit mise en œuvre.
FNE Vendée à accueil.mairie@barbatre.fr
Monsieur le Maire,
Nous avons été informés aujourd’hui de l’existence d’un nid de Gravelot à collier interrompu en haut de plage de Barbâtre, à 300m de l’entrée de plage « Sandaya », et surtout alertés d’un fait de dérangement de la mère sur son nid par un chien divaguant.
Nous sollicitons de votre part un balisage et la pose d’un panneau d’information, du type du modèle en pièce jointe diffusé par les services de l’État, de manière à sensibiliser le public fréquentant cette plage à cet enjeu de protection d’une espèce protégée.
Ne doutant pas de l’attention que vous vous voudrez bien porter à notre démarche,
avec nos sincères salutations,
Yves le Quellec
FRANCE NATURE ENVIRONNEMENT VENDÉE
85000 LA ROCHE-SUR-YON
contact@fne85.fr – www.fne85.fr
Conservatoire du littoral à accueil.mairie@barbatre.fr
Monsieur le Maire,
Suite au signalement d’un nid de Gravelot à collier interrompu à quelques centaine de mètres de l’entrée de la plage « Sandaya » et à la circulaire envoyée par Monsieur le Préfet relative à la protection des oiseaux nicheurs sur le littoral, je me permets de vous envoyer quelques outils de communication.
Vous pouvez d’ores et déjà, si ce n’est déjà fait, les utiliser au plus vite afin de répondre à l’enjeu de protection de cette espèce protégée et menacée de disparition présente sur votre territoire.
S’il s’avère que d’autres nids sont découverts dans les jours à venir sur les plages de votre commune, je vous remercie par avance de l’attention que vous porterez à les protéger avant ce grand week end prolongé.
Je reste à votre disposition.
Cordialement.
Julie Holthof, Chargée de mission
Conservatoire du littoral Délégation Centre Atlantique
17303 ROCHEFORT
Communiqué de FNE Pays de Loire
Cela fait 5 jours que la LPO PdL et FNE PdL échangent avec la DREAL et le Conservatoire du littoral pour élaborer une carte des sites à enjeux et permettre aux préfets de Loire Atlantique et Vendée de limiter l’accès à certains sites. Le déconfinement devient maintenant une réalité et les plages s’ouvrent au public sans aucune restriction par rapport à la biodiversité !!!
voici notre communiqué de presse du jour :
afin d’inviter le grand public à nous signaler les atteintes à l’environnement après 8 semaines voire 9 maintenant de confinement.
LPO PdL: Ligue Protection des Oiseaux Pays de Loire
FNE: France Nature Environnement
DREAL: Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement
Plusieurs alertes ont été données ces derniers jours, concernant les impacts sur la faune sauvage d’un déconfinement brutal dans cette période printanière toujours sensible. L’État, y compris à l’échelon régional, semble avoir entendu ces alertes et vouloir en tenir compte dans les dispositions à prendre pour accompagner le déconfinement.
Suivez ces liens :
http://www.fne-pays-de-la-loire.fr/deconfinement-soyons-vigilants-a-la-nature/
26 août 1973 : Des projets de constructions contestés sur l’île de Noirmoutier. Plusieurs programmes menacent l’équilibre naturel de l’île, provoquant la colère des habitants.
Suivez ce lien vidéo de l’INA :
https://www.ina.fr/video/CAF90000534/l-ile-de-noirmoutier-video.htm
En cette période de confinement FNE Pays de la Loire a décidé de lancer une
Action aux fenêtres contre la pollution lumineuse #oùsontlesétoiles
Depuis plusieurs années le mouvement France Nature Environnement organise des actions de sensibilisation à la pollution lumineuse. En cette période de confinement, nous nous sommes dit que ce n’était pas le COVID 19 qui allait nous empêcher de critiquer les lumières inutiles bien au contraire !
Découvrir la suite : FNE où sont les étoiles
Lors de chaque campagne pour les élections municipales, Vivre l’Ile 12 sur 12 pose quelques questions aux différentes listes qui se présentent dans les communes de l’ile de Noirmoutier. Voici sous ce lien le courrier que Vivre l’Ile 12 sur 12 leur a adressé:
Questions aux têtes de listes_élections municipales de mars 2020
et les différentes réponses reçues à ce jour:
Réponse de Monsieur Jacques BOBIN Plus fort ensemble L’Epine
Réponse de Madame Marie France LECULEE Vivons La Guérinière
Réponse de Monsieur Hervé ZARKA Bien vivre à L’Epine
Réponse de Monsieur Yan BALAT Noirmoutier dynamique Noirmoutier préservée
Réponse de Monsieur Noël FAUCHER Noirmoutier au cœur
Nous publierons les réponses suivantes dés réception.
France Nature Environnement (FNE) en lançant sa campagne en faveur des « solutions fondées sur la nature » souhaite sensibiliser les candidats aux élections municipales et plus largement l’ensemble des élus pour qu’ils s’engagent en faveur d’une planète vivable. Voici cette plaquette SFN (Solutions Fondées sur la Nature) de FNE :
Nous proposons bien sûr aux différentes têtes de liste se présentant aux municipales prochaines, de lire ce document et, osons le défi, de remplir la dernière page !
Pour rappel : France Nature Environnement est le plus grand mouvement français de protection de la nature et de l’environnement et fédère, au sein de 64 organisations adhérentes, 3 500 associations présentes sur tout le territoire français, en métropole et outre-mer.
Vous avez pu constater que, depuis quelques semaines, les champs jaunissaient ainsi que leurs abords jusqu’à proximité des fossés et voiries. Pas de mystère, c’est l’habituelle action des herbicides. Nous nous interrogeons sur leur nature et, pour l’instant, nos questions restent sans réponse. D’où cette lettre au directeur de la Coopérative agricole de Noirmoutier avec copie à Monsieur le Maire de Noirmoutier.
la lettre: Courrier coop agricole 28-01-2020
la réponse du directeur de la Coopérative: Réponse Coopé agricole 07.03.20
A suivre!
Veuillez prendre connaissance de cet article du Courrier Vendéen paru le 26 décembre 2019. Après sa lecture, comme nous, vous vous poserez la question : où est la logique ?
l’article: art CVendéen 26.12.19 abattage d’arbres et Clim’actions
Les Pays de la Loire sont dotés de la plateforme des Sentinelles de la Nature (voir l’article du Courrier vendéen posté précédemment). Cet outil numérique, impulsé par le mouvement fédéral de FNE, permet les signalements des atteintes à l’environnement (par exemple : décharges sauvages, pollution de cours d’eau, brûlage de déchets verts…) ou des initiatives qui lui sont favorables sur son site dédié. Vivre l’Ile 12 sur 12 s’associe, bien sûr, à cette initiative. Vous obtiendrez toutes les informations concernant cette action à l’aide des liens suivants :
pour faire suite aux parutions des 13 avril et 4 mai 2019.
Vivre l’Ile 12 sur 12 prend note avec satisfaction de l’arrêté du 3 juillet 2019 de Monsieur le Préfet de Vendée interdisant le tir d’armes à feu sur l’intégralité du domaine maritime jusqu’au 30 août 2019 inclus. La date d’ouverture initialement prévue au 3 août avait suscité l’opposition de FNE Vendée. Vivre l’Ile 12 sur 12 lui avait apporté son soutien pour demander le report de cette date.
Voici l’arrêté préfectoral: 2019-07-03 AP interdiction tir DPM-1
Vivre l’Ile 12 sur 12 est membre de France Nature Environnement Vendée. Sa position sur cette ouverture anticipée de la chasse aux gibiers d’eau se retrouve dans le courrier adressé à Monsieur le Préfet de la Vendée par FNE 85.
Voici ce courrier: Obs_ouverture_anticipée_chasse_DPM
Le polder Sébastopol est classé Réserve Naturelle Régionale et site classé par décret ministériel du 2-11-2017. A ce titre un gros travail naturaliste est fourni (inventaires, études de populations, pratiques agricoles favorables etc…)
Le projet d’arrêté préfectoral fixant les dates de chasse pour la saison 2019-2020 prévoit que la chasse sur le domaine public maritime ouvre dès le 3 août à Barbâtre.
Vous pouvez consulter l’article ICI
Les incohérences autour de cette décision d’ouvrir la chasse à partir du 3 août 2019 sont nombreuses :
Nous craignons que cette ouverture précoce ne perturbe les oiseaux de la réserve mais également l’activité économique de l’éleveur et augmente le risque d’incident ou d’accident avec les promeneurs.
La préfecture de la Vendée propose au public de s’exprimer entre le 9 et le 30 avril, nous vous invitons à donner votre avis pour demander un report de la date d’ouverture. sur le site de la préfecture :
http://www.vendee.gouv.fr/projet-d-arrete-fixant-les-modalites-d-ouverture-a3130.html
Le camping de la Bosse, à L’Epine, dont le foncier est géré par l’Office National des Forêts (ONF) a fait l’objet d’un bail passé initialement entre l’ONF et la SAS les Moulins. Ce bail a été rétrocédé à la Société Sandaya depuis le 1er janvier 2018. L’objectif, pour cette chaine de camping, est une montée en gamme avec un classement 4* ce qui semble entraîner la construction d’équipements : piscine, snack-bar, bâtiments d’animation, logement de fonction et réhabilitation des sanitaires (actuellement très dégradés).
Les riverains de la rue du port craignent des nuisances sonores importantes liées aux animations, au snack-bar, à la piscine et au risque d’urbanisation et d’aménagements contraire au caractère naturel du site (en premier lieu, un fort déboisement).
Le plan local d’urbanisme de l’Épine (PLU) établi en 2018 a reçu un avis défavorable des services de l’État. Le Règlement National d’Urbanisme s’applique actuellement, les Plans d’Occupation des Sols (POS) étant caduques depuis mars 2017. Aujourd’hui la municipalité est en cours d’élaboration d’une 2ème version du PLU.
L’association A2B (Amis de la Bosse et de Bressuire) a été créée pour lutter contre ce projet qui entraine la suppression d’une zone naturelle de loisirs (Nl) pour un zonage AUl permettant l’urbanisation de loisirs.
Une réunion tenue le 12 février 2019 avec les élus, le porteur du projet, les associations A2B et Vivre l’Île 12 sur 12, a permis d’exprimer les points de vue de chacun.
L’association Vivre l’Île 12 sur 12 considère que la création d’un zonage AUl est inacceptable en bordure du littoral quelle que soit son emprise et un recul par rapport à la protection des zones naturelles, les espaces proches du rivage et nous insisterons sur ce point.
Quant au souhait du passage des riverains pour accéder à la plage à travers le camping, seul un emplacement réservé « liaison piétonne d’accès à la plage » inscrite dans le futur PLU peut le permettre (cf. le camping UTOPIA, aux Sableaux à Noirmoutier)
Lorsque la 2e version du nouveau PLU sera arrêtée, Vivre l’île 12 sur 12 s’exprimera en tant que Personne Publique Associée (PPA) et lors de l’enquête publique. Elle salue la démarche de l’Association A2B qui l’a rejointe et lui apporte son soutien.
Dans le cadre de l’assemblée générale:
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Bonjour,
La protection des milieux aquatiques face aux pesticides est en train de régresser dans un grand nombre de départements français et nous avons besoin de vous pour changer la donne. |
À cause de l’imprécision d’un arrêté de mai 2017, certains préfets ont rayé des points et cours d’eau des cartes de leur département. Pourquoi ? En raison des zones de non traitement, bandes généralement de 5 mètres qui les bordent et sur lesquelles il est interdit d’épandre des pesticides.
Effacer ces points et cours d’eau d’une carte, c’est également faire disparaître leur zone de non traitement aux pesticides. Dans certains départements, près de la moitié de ces aires auparavant protégées des pesticides a purement et simplement été supprimée. Face à cette régression environnementale, les associations du mouvement France Nature Environnement sont fortement mobilisées. Elles ont déposé des recours gracieux à l’encontre de plus d’une quarantaine d’arrêtés départementaux. Quels départements sont concernés ? Nous avons réalisé cette carte pour montrer l’ampleur du phénomène. Et ce n’est pas fini puisque d’autres départements vont publier leurs arrêtés. Si vous ne voyez pas la carte, cliquez iciInvesties pour faire évoluer la situation localement, les associations du mouvement France Nature Environnement portent également une demande commune : revoir l’arrêté ministériel à la source de cette régression. Appuyez notre demande, signez la pétition adressée à Stéphane Travert et Nicolas Hulot pour réclamer que nos cours d’eau restent #LoinDesPesticides. |
Plus nous serons nombreux, plus nous serons entendus, alors n’hésitez pas à diffuser cette pétition autour de vous.
Si vous êtes témoin d’une situation locale similaire, vous pouvez également nous aider en nous transmettant ces informations à juridique@fne.asso.fr France Nature Environnement vous remercie chaleureusement pour votre mobilisation et vous souhaite une bonne journée. |
Si vous ne souhaitez plus recevoir de communication de la part de France Nature Environnement, suivez ce lien. |
SANTÉ L’URPS contre le glyphosate (Centre-Presse, 3 octobre 2017)
La Commission Santé et environnement de l’Union Régionale des Professionnels de Santé – Médecins Libéraux Nouvelle-Aquitaine (URPS-ML NA) et l’association Alerte Médecins Pesticides (AMLP) demandent à la France de ne pas voter le renouvellement d’autorisation du glyphosate en se fondant sur le rapport du CIRC (Centre International de Recherche sur le Cancer) qui classe cette molécule au niveau de cancérogène probable. Les médecins libéraux pensent que « le doute doit toujours bénéficier à la santé publique ». Par ailleurs, suite à la décision prise cet été par l’Europe sur la définition des perturbateurs endocriniens, l’URPS-ML et l’AMLP souhaitent que la notion de « perturbateurs endocriniens présumés » soit reconnue et permette ainsi la mise à l’écart de nombre de produits.
En cliquant ICI, vous trouverez l’avis sur la proposition d’inscription du Marais Breton, de la Baie de Bourgneuf, de l’Ile de Noirmoutier et de la Forêt de Monts, au titre de la Convention Internationale dite de « RAMSAR » sur les zones humides.
Comme trop souvent, c’est un fait accompli qui nous interpelle. Les superbes chênes verts du petit bois des Sorbets sont débités, le mini écosystème qui va avec est détruit, un combat d’arrière-garde n’y changerait rien.
Comme au Pélavé, il y a quelque années (on peut d’ailleurs craindre sur ce site une action semblable en accord avec le projet immobilier en cours, la méfiance doit être de mise malgré les promesses), comme cet élu qui avait coupé quelques arbres dans sa propriété sise en bord de mer dans le bois la Chaise parce que ces arbres lui masquaient la vue et qu’il savait qu’une autorisation lui aurait été refusée. Fait accompli – affaire classée sans suite !
Les pins du camping Indigo massacrés par l’ONF, soi-disant parce qu’ils étaient ou trop vieux ou malades alors qu’il s’agissait d’abord d’augmenter la surface au sol disponible pour les tentes dont les plateformes restent en place (illégalement ?) à l’année. Le dépeçage de la « Grande Lande » est aujourd’hui terminé. Cette liste n’est pas exhaustive.
L’autorisation d’abattage d’arbres, n’est-elle pas obligatoire ? Avec un permis délivré par le maire.
Bien sûr, actuellement un tel permis ne saurait être refusé, les affaires juteuses sont tellement plus importantes… que le maintien d’un environnement de qualité. Dans le cas précis des Sorbets, la barrière d’arbres en bordure de voie aurait pu être conservée sans porter préjudice au reste du « développement». Quel manque de discernement de la part des promoteurs !
Nos démarches à 12/12 d’éducation, de persuasion et de négociation finiront-t-elles par porter leurs fruits ? Notre souci de dialogue, en temps utile, sauvera-t-il ce qui peut encore être sauvé de la beauté de notre territoire afin de pouvoir goûter, encore un peu, au bonheur d’y séjourner, malgré l’utilisation par certains de la technique lâche mais bien huilée du fait accompli, avec souvent la bénédiction camouflée des politiques, qui laisse peu ou pas de recours ?
7 dauphins (grand dauphin et dauphins communs) ont échoué ce weekend de fin janvier sur les plages de l’Epine et de la Guérinière. Si ces échouages sont réguliers, particulièrement en hiver, c’est un nombre surprenant. Une autopsie et des prélèvements ont été effectués lundi matin 1er février pour analyses.
Que faire si vous observez un mammifère marin ?
Appelez le 05 46 44 99 10 (réponse 7 jours sur 7 de l’Observatoire PELAGIS)
Signalez le lieu, l’espèce, la taille et son état.
Une personne habilitée à intervenir se rendra au plus vite sur les lieux pour examiner l’animal.
Les échouages de mammifères marins constituent une source de données et de prélèvements biologiques qui nous renseigne sur leur état de santé et celui de leur environnement. Afin d’acquérir le maximum d’informations, il est indispensable que tout échouage soit signalé.
L’Observatoire PELAGIS, Systèmes d’Observation pour la Conservation des Mammifères et Oiseaux Marins (UMS 3462).
Situé à la Rochelle il rassemble les programmes d’observation et d’expertise sur la conservation des populations de mammifères et oiseaux marins ainsi que la gestion des bases de données associées. Son adossement de l’UMS au laboratoire de recherche CEBC (UMR 7372 – CNRS & Université de La Rochelle) permet la valorisation des données d’observatoire par la recherche. L’unité repose sur un ensemble de bases de données et une banque de prélèvements biologiques.
L’examen d’un mammifère marin échoué est obligatoire avant son élimination, il doit être effectué par une personne mandatée car le transport et toutes autres interventions sur les mammifères marins sont réglementés par la loi.
Conscient de la valeur exceptionnelle de son littoral, la France a fait le choix de préserver une part significative d’espaces naturels remarquables et de les rendre accessibles à tous.
Créé en 1975 par l’Etat, le conservatoire n’a cessé d’acquérir des parcelles du littoral menacées d’urbanisation ou dégradées pour en faire des sites protégés dans le respect des équilibres naturels.
C’est ainsi que sur l’île de Noirmoutier, le marais de Mullembourg, l’île du Pilier et le marais de Luzéronde ont été acquis.
Pour en savoir plus vous pouvez visionner un document vidéo de TV Vendée en cliquant sur le lien suivant :
Un collectif avait fait l’essai l’an dernier de marchés paysans le soir de 18 à 21h. Au regard du succès rencontré il a été décidé que cet été ce serait toutes les semaines, le jeudi soir, dans les différentes communes de l’île à tour de rôle.
On y trouve de la bière fabriquée artisanalement à Notre Dame de Monts, du vin bio d’Aizenay, des huitres, du sel, des pommes de terre bio de Noirmoutier … et bien d’autres produits de qualité fabriqués dans la région. Ce marché privilégie les circuits courts, sans intermédiaire entre le producteur et le consommateur. Le tout dans une ambiance très conviviale mêlant rencontre et dégustation.
Alors, en revenant de la plage pourquoi pas un petit détour jeudi prochain !
Le polder de Sébastopol est devenu le premier site de nidification de France pour la Mouette Mélanocéphale. Des centaines de couples s’y retrouvent au printemps pour s’y reproduire. Dans un nid construit à même le sol sur les ilots du polder deux ou trois œufs sont pondus au printemps. Les poussins vont naître environ 3 semaines plus tard. Une aubaine pour les ornithologues qui veulent poser des bagues.
L’opération est organisée très rationnellement afin de limiter au maximum le temps de dérangement de la colonie. Les poussins sont dirigés vers des enclos ou capturés avec des épuisettes. Puis le baguage peut commencer. Autour des bagueurs officiels, seuls habilités à poser des bagues, s’activent des bénévoles pour approcher les poussins, préparer les bagues, tenir un secrétariat …
Plus de 700 poussins ont été bagués cette année. Le baguage permet un suivi de ces populations dont les déplacements de population et ne sont pas bien compris.
L’utilisation de bagues de couleurs portant des numéros, sorte de plaque minéralogique, permet d’identifier à distance chaque individu. On pourra ainsi le suivre dans ses pérégrinations et peut être le revoir les années suivantes sur son lieu de naissance.
Depuis le début de l’année, les quelques éleveurs de l’île ont retrouvé plus de 20 moutons tués sur les lieux de pâturages. Un véritable fléau qui remet en cause l’existence même de ces quelques petits troupeaux. Les moutons sont retrouvés généralement égorgés, saignes au niveau de la carotide, parfois même éventrés. N’ayant pas l’habitude de faire dans le sensationnel nous vous épargnerons des photos particulièrement choquantes.
Le loup coupable ? Non bien sûr. Il s’agit surement de chiens errant la nuit, qui s’attaquent aux troupeaux présents dans les marais.
Les éleveurs sont désemparés. Et c’est la peur tous les matins de retrouver encore des animaux morts. Un chien qui a retrouvé ses instincts de chasseur et pris l’habitude de tels actes ne pourra que recommencer si l’occasion lui est donnée.
Quoi faire ? Impossible de les ramener tous les soirs dans les bâtiments. Difficile aussi de monter la garde toute la nuit ! Non la seule solution se trouve du côté des propriétaires de ces chiens. Il semble invraisemblable que ces personnes irresponsables n’assument pas la surveillance de leur animal, y compris la nuit ! Le chien, qu’il soit destiné à la garde, à la chasse ou comme simple compagnon mérite qu’on s’occupe de lui en permanence.
Ou alors c’est la fin des initiatives d’élevage de mouton qui ont débuté sur l’île.
65 personnes environ ont assisté à la conférence de Thierry Sauzeau samedi soir 6 juin à la salle des Oyats à Barbâtre. Jugée par tous très intéressante et particulièrement pédagogique elle a permis de se faire une idée plus précise de ces phénomènes de submersion marine dont il est beaucoup question actuellement suite à la tempête Xynthia et à la mise en place des PPRL (Plan de prévention des Risques Littoraux).
Quelques éléments abordés :
……. et beaucoup d’autres enseignements que nous ne manquerons pas de relater dans notre prochain journal !
Suite aux interrogations de riverains après les coupes effectuées dans le bois cet hiver, Guillaume Simon de l’Office National des Forêts animera une sortie jeudi 21 mai à 14h. Cette visite proposée au public accueillera aussi la presse.
Si vous êtes intéressés, rendez-vous rue de la Noure (route de l’hôtel Punta-Lara), au niveau des tables de pique nique.
Voici les explications apportées par le responsable ONF aux questions posées suite aux travaux de coupes effectués cet hiver dans les bois de la Chaise, de Luzéronde et des Eloux. Elles répondent aux commentaires diffusés sur le blog après notre article. Continue reading
Vous avez pû être intrigués par les travaux de coupe effectués récemment dans les bois de la Chaise et de Luzeronde. Voici l’explication que nous a très gentiment donnée Guillaume Simon de l’ONF: Continue reading
Deux informations positives pour l’île et à encourager bien sûr:
un éleveur de vaches maraîchines-agriculteur, installé à Barbâtre, labellisé « Nature et Progrès », vous propose d’acheter de la viande et des légumes
et nous avons maintenant un restaurant bio également labellisé » Nature et Progrès » à l’Herbaudière…essayez-le!
Communiqué de presse LPO: CP LPO Ornitho et transhumance
L’Association « Vivre l’île 12 sur 12 » ne peut admettre que des membres de défense de l’environnement demandant le dialogue et la concertation ne soient pas entendus et que l’on arrive à des actes aussi graves lors de manifestations pacifiques.
Associée à France Nature Environnement nous déplorons l’emploi de la force publique, tant que des discussions sur des aménagements possibles n’aient pas été envisagées.
Lettre de FNE (France Nature Environnent) à Monsieur Manuel Valls (premier ministre), suite au drame de la mort de Rémi Fraisse à Sivens, en pdf: nmp_fne_mp_fne_lettre_m-valls
Nous notons un beau travail de l’ONF quant à la protection des dunes.
De plus en plus d’espaces sont replantés et protégés pour le plus grand bien de l’île.
Il serait vraiment dommage de revenir sur ces progrès en autorisant des constructions en zone fragile.
L’érismature rousse : espèce d’oiseau invasive repérée sur Noirmoutier et à éliminer
L’érismature est un canard au corps foncé, à la tête noire et blanche, repérable aisément à son joli bec bleu clair.
Le jour même de la nouvelle condamnation de la France par la Cour de Justice de l’Union Européenne dans le dossier des nitrates,
Le préfet de Vendée et le président de la FDSEA 85 signaient un protocole d’accord relatif aux contrôles des exploitations agricoles ….. quitte à abandonner tout espoir de reconquête de la qualité de nos eaux.
Communiqué de presse de VNE ci-dessous:
Nous vous invitons à lire avec attention l’article paru sur le blog de Vendée Nature Environnement (VNE). L’objectif louable peut se transformer en catastrophe pour les oiseaux nicheurs et la flore naissante.
Apprenons à nettoyer les plages au bon moment.
Si vous êtes intéressés et que vous pouvez vous rendre à la Roche sur Yon, deux animations sur des thèmes différents touchant à l’environnement, vous sont accessibles:
samedi 29/3/2014 : le film de Caroline Poliquin (Canada) » Homo Toxicus », dans le cadre de la semaine « sans pesticide » à 20h au lycée nature de la Roche.
et
vendredi 11/4/2014 à la Bourse du Travail : un atelier proposé par la coordination du littoral vendéen (COORLIT) sur le thème des sédiments portuaires, les problèmes, les solutions.
Ci-après le programme de l’atelier et le bulletin d’inscription si besoin :
atelier Sédiments portuaires Bulletin d’inscription
Depuis la fin de la semaine dernière, nous assistons à l’échouage de milliers d’oiseaux morts sur le littoral atlantique, tout particulièrement des macareux moines, inhabituels dans la région. Plusieurs d’entre eux ont été retrouvés sur Noirmoutier.
Deux hypothèses sont évoquées pour expliquer cette mortalité inhabituelle: la fatigue due aux tempêtes successives qui les empêche de se nourrir et qui les affaiblit peu à peu ou une maladie microbienne. Des études sont en cours.
Macareux morts plage de la Cantine 7 février 2014
Pour tout dire, nous pouvons déjà les remarquer facilement depuis quelques semaines!
Des périodes très pluvieuses comme nous en vivons pour la deuxième année de suite permettent de remettre la nature à sa place et devraient nous inciter à garder la nôtre…
Il semble pourtant que cela ne suffise souvent pas!
Lire le communiqué de presse ci-joint:
journée zones humides et CP FNE
En complément de l’article paru dans le journal n°64
« Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés, atterrés, observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit : « Colibri ! Tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ! » Continue reading
Vendée Nature Environnement organise une journée d’information sur les espèces invasives le vendredi 15 juin à Saint Jean de Monts.
La « trame verte et bleue » (TVB) est une mesure phare du Grenelle de l’environnement, dont l’objectif est d’enrayer le déclin de la bio-diversité sur le territoire français.
La bio-diversité est un concept récent, complexe et simple à la fois : elle recouvre l’ensemble des milieux naturels et des formes de vie existantes sur terre (plantes, animaux, champignons, bactéries, virus…) ainsi que toutes les relations et interactions qui existent, d’une part, entre ces organismes vivants eux-mêmes, d’autre part, entre ces organismes et leurs milieux de vie. Nous autres humains appartenons à une espèce (Homo sapiens) qui constitue l’un des éléments de la bio-diversité. Environ 1,8 million d’espèces animales et végétales différentes ont été identifiées à ce jour, et quelques 15000 espèces nouvelles sont décrites chaque année. On estime le nombre d’espèces existantes à entre 5 millions et 100 millions : c’est dire à quel point le travail de recensement est loin d’être terminé. Or, dans le même temps, les experts indiquent que la moitié des espèces vivantes pourrait disparaître d’ici un siècle, compte tenu du rythme actuel de leur disparition : 100 à 1000 fois supérieur au taux naturel d’extinction !
Dans le contexte européen, la France est le 5e pays abritant le plus grand nombre d’espèces mondialement menacées (par exemple le scarabée pique-prune, le vison d’Europe…) après l’Espagne, le Portugal, l’Italie et la Grèce. Environ 165 ha de milieux naturels et terrains agricoles (soit un peu plus de quatre terrains de football) sont détruits chaque jour en France (métropole et outre-mer), remplacés par des routes, habitations, zones d’activités.
La Trame verte et bleue est un outil d’aménagement du territoire qui vise à (re)constituer un réseau écologique cohérent, à l’échelle du territoire national, pour permettre aux espèces animales et végétales, de circuler, de s’alimenter, de se reproduire, de se reposer… En d’autres termes, d’assurer leur survie, et permettre aux écosystèmes de continuer à rendre à l’homme leurs services.
La loi n°2009-967 du 3 août 2009 de mise en œuvre du Grenelle de l’Environnement dite « Loi Grenelle I » instaure dans le droit français la création de la Trame verte et bleue, impliquant l’État, les collectivités territoriales et les parties concernées sur une base contractuelle.
La loi n°2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement, dite « Loi Grenelle II », propose et précise ce projet parmi un ensemble de mesures destinées à préserver la diversité du vivant.
C’est ce mardi 18 octobre que la Ministre en charge de l’Écologie, Nathalie Kosciusko-Morizet ainsi que les Secrétaires d’État en charge des Transports et du Logement installent le Comité National « Trame verte et bleue » dont France Nature Environnement, la Fondation pour la Nature et l’Homme, la LPO, et la Ligue Roc sont membres.
Pour lire le communiqué de presse de France Nature Environnement à ce sujet, cliquez ici.
Dans un article intitulé « À l’approche du Tour de France, Mobilisation générale sur l’île » paru dans son édition du 30 juin (que l’on peut lire en cliquant sur la vignette ci-dessus) Le Courrier Vendéen cite Monsieur Noël Faucher, Président de la Communauté de communes de l’île de Noirmoutier, qui aurait déclaré que, pour assurer la surveillance de la réserve régionale du polder Sébastopol, « deux agents assermentés seront présents. » L’article poursuit « Et de regretter que l’association Vivre l’île 12 sur 12 ait décliné son invitation à diffuser sur son site internet un appel à volontaires pour cette surveillance. »
Cette affirmation est fausse. En effet, nous n’avons reçu aucune demande en ce sens ; Monsieur Faucher a sollicité notre association d’assurer cette surveillance.
Comme on pourra le lire en cliquant sur la miniature ci-dessous, Le Président nous informe que la Communauté de communes souhaite « mettre en place une brigade verte bénévole encadrée par le personnel de la Réserve, dont l’objectif sera de veiller à la préservation du site, notamment en ce qui concerne le respect des consignes de fréquentation. » Afin de constituer cette brigade verte bénévole, il sollicite les membres de l’association « pour une participation active à cette opération à vocation environnementale. » Il n’est nullement question d’appel à volontaires, ni de notre site internet.
Notre réponse est reproduite ci-dessous.
Monsieur le Président,
Par courrier du 1er juin, vous nous sollicitez pour assurer « une action de prévention efficace » à travers la mise en place d’une « brigade verte bénévole encadrée par le personnel de la Réserve du Polder SEBASTOPOL pour veiller à la préservation du site ».
Nous avons évoqué votre demande lors de notre dernier Conseil d’Administration et nous estimons que les membres d’associations de défense de l’environnement ne sont pas assermentés ni formés, pour s’opposer à une foule attirée par un événement discuté et mis en place jusqu’alors sans que nous soyons associés en amont.
Nous pensons d’ailleurs, que pour plus d’efficacité, cette « brigade verte » devrait être assurée par la police à cheval.
Cette manifestation relève du Décret 2010-365 du 9 avril 2010 relatif à l’évaluation des incidences Natura 2000 : dans le dossier qui nous préoccupe, elle traverse le site du Gois et longe le polder Sébastopol : ces 2 sites et leurs abords rentrent dans les classements Natura 2000 et ZPS et relèvent donc de ce Décret.
L’analyse des incidences dommageables sur ces sites doit être réalisée par le monteur de projet notamment : les incidences du bruit, les détériorations des abords du Gois et des digues prises ici comme aires de stationnement pour les spectateurs. Dans ce cas, seulement après état des lieux initial, des mesures compensatoires sont à prévoir et mises en place par l’organisateur. Un engagement avec celui-ci permet au moment du bilan la réalisation, si nécessaire, des mesures de restaurations.
Tout ce travail préparatoire relève de votre compétence et de celle du Maire de la Commune sur laquelle se déroule la manifestation, en relation avec l’organisateur du projet, en l’occurrence, le Tour de France, et notre association ne doit pas interférer et avoir une quelconque responsabilité dans cette organisation qui relève des partenaires cités plus haut.
Nous espérons que vous comprendrez le bien fondé de notre position et vous prions de croire, Monsieur le président, à l’assurance de nos salutations distinguées.
Selon un article de Ouest France en ligne vendredi dernier, les algues vertes sont arrivées à La Baule.
Un sujet également traité par France 3 au 19/20 de samedi soir, que vous pourrez voir en cliquant ici (au début du journal régional).
Le haut de la plage avant le passage de la cribleuse (juin 2010).
À gauche, la dune érodée par le passage de la tempête du 28 février.
Ci-dessus, l’atriplex, l’une des premières plantes à fleurs capables de s’aventurer sur le sable, où elle indique le niveau supérieur des marées.
Les boursouflures correspondent aux algues recouvertes de sable.
Le cakillier maritime, l’un des premiers colonisateurs.
Le couvert végétal s’organise : chiendent des sables, panicaud champêtre et giroflée des dunes.
Euphorbe marine
Dune mobile fixée par des oyats, liseron des sables, chiendent, gaillet des sables.
Mélange de Cakillier et d’Atriplex en haut de plage : le sable piégé reforme la dune peu à peu, des nouvelles espèces s’installent et limitent l’érosion (début juin 2010).
La fixation du sable en haut de la plage est en bonne voie; mais bientôt les engins (dits « cribleuses ») vont intervenir et réduire à néant en quelques heures les quelques mois nécessaires à la reconstruction naturelle des pièges à sable par les plantes colonisatrices remarquablement efficaces dans leur action.
L’érosion éolienne participe à l’amaigrissement des plages dans l’ordre de 30%, les « cribleuses » dans l’ordre de 80%.
Lorsque le nettoyage est indispensable, on ne peut que préconiser un nettoyage manuel; car le nettoyage mécanique aujourd’hui à l’œuvre sur certaines plages est une totale aberration.
Selon cet article du journal Ouest France, plus de 90% des plages touchées par les marées vertes en Vendée le sont à Noirmoutier.
Selon Sylvain Ballu, responsable des suivis au Centre d’étude et de valorisation des algues, les communes sont en général dans la dénégation du phénomène. Monsieur Ballu souhaite « qu’on sorte de la perception maladie honteuse des algues vertes. Ce qui n’incite pas à l’action. » Le chercheur du Ceva ne sous-estime pas le rôle des apports agricoles dans l’eutrophisation. Mais il pense qu’on ne peut exclure d’autres paramètres : la construction des épis, qui piègent les masses d’eau et les algues dérivantes et, bien sûr, le réchauffement climatique.
Le projet de loi de modernisation de l’agriculture et de la pêche est actuellement examiné par l’Assemblée Nationale. A cette occasion, le 16 juin, la commission des affaires économiques de l’Assemblée a adopté contre l’avis du gouvernement un amendement qui permettrait l’implantation sans autorisation de gros élevages de porcs (jusqu’à 2000 places, soit jusqu’à 5000 porcs par an) alors que le seuil actuel est de 450. Il s’agirait, selon les auteurs du texte, de s’aligner sur les règles moins contraignantes de certains pays européens, alors qu’à ce sujet l’Union européenne n’a manifesté aucune exigence.
Avec une telle disposition, toutes les barrières de sécurité sautent : plus d’étude d’impact sur l’environnement, plus d’enquête publique, plus d’avis du Comité Départemental des Risques Sanitaires et Techniques, ni des communes concernées. Qui dit mieux ?
Les bonnes intentions du Grenelle de l’environnement en matière de qualité de l’eau passeraient-elles aux oubliettes ? Ignorerait-on le rapport 2010 de la Cour des Comptes, qui critique le manque de volonté de l’Etat pour remettre en cause les pratiques de l’agriculture intensive ?
Si cet amendement est voté le 30 juin en séance plénière, les marées vertes ont de l’avenir… comme l’augmentation du coût de production d’eau potable et celle des amendes de la Cour de justice européenne pour non respect de la Directive nitrates.
La Coordination de Défense du Marais Poitevin, la Coordination des associations environnementales du littoral vendéen et LPO 85, membres du réseau FNE, demandent aux députés de Vendée de rejeter publiquement cet amendement qui favoriserait les intérêts de l’élevage industriel au détriment de l’intérêt général, en accentuant la dégradation de la qualité de l’eau de nos rivières.
Le Conseil général de la Vendée propose des contrats environnement littoraux aux communes de la côte vendéenne. Selon le Conseil général, ces contrats constituent : une force de frappe écologique unique en France, qui propose à chaque commune de dresser une liste exhaustive des points à améliorer, afin de mettre en oeuvre des solutions adaptées. Aménagement des milieux naturels, paysagement des aires de stationnement, réhabilitation des fronts de mer… Autant d’actions diverses et concrètes inscrites dans chaque contrat environnement littoral.
Quatre CEL ont été signés entre le département et les communes de l’ile de Noirmoutier. Le 10 mai, nous avons écrit au Président du Conseil général de la Vendée en ces termes:
Monsieur le Président,
Quatre « contrats d’environnement littoral » (CEL) ont été signés entre le Département et les Communes de l’ile de Noirmoutier. Ceux-ci comprennent des actions financées par le Département en faveur de la préservation et la mise en valeur du littoral.
On ne peut que se féliciter de la prise en compte de l’environnement si sensible de l’île mais il est un peu étonnant que notre Association, agréée de défense de l’environnement depuis 1989, n’ait été ni informée, ni sollicitée par le Service environnement du Conseil Général, pas davantage par les élus.
Nous soutenons pleinement les actions qui permettent la mise en valeur des sites remarquables, la beauté de certains lieux….et qui peuvent recevoir à ce titre des subventions du Département. Cependant, nous déplorons (particulièrement pour le tourisme) que des travaux que nous considérons comme destructeurs soient aussi organisés et subventionnés par le Département.
Monsieur le Président a écrit « plus une dune à massacrer, plus un marais à boucher ». Nous dénonçons tous projets qui risquent sur le terrain d’entraîner des destructions irréversibles.
C’est le cas de la piste cyclable qui existe au pied de la digue de retrait entre la pointe de la Fosse et le lieudit « le Bonhomme ». Il est question d’en créer une deuxième à 150m de la 1ère dans une réserve naturelle et qui obligera à détruire des marais et à ouvrir des sorties des casiers de retenues d’eau protégeant des inondations. De plus, celle-ci doit passer sur le haut de la digue de défense contre la mer à la Casie…. Est-ce bien raisonnable ? Nous nous y opposons.
Celle en bordure de la forêt de Barbâtre sous réserve qu’on n’envisage pas, par la suite, qu’elle soit élargie et goudronnée pour servir de desserte aux résidences établies le long de la piste.
Le projet de voirie par le Département d’édifier un merlon de 1,20 m de haut sur 2 m de base au milieu de la quatre voies de la Fosse au rond-point de l’Europe défigurera complètement le paysage ; fermeture de vue sur les coupures d’urbanisation. D’autres solutions existent. Il faudra également surélever certains ronds-points et prévoir des barrages sur les voies de contournement d’entrée dans les bourgs pour éviter les inondations ? Nous ne pouvons accepter ce projet qui est contraire à la mise en valeur du bâti et le paysagement de la commune pourtant soutenu par le CEL.
Problème des ronds-points qui se multiplient. Avec les prévisions, nous en compterons au moins 15 sur 22 kilomètres (longueur de l’île). A l’entrée du Gois, secteur en cours de classement, un projet de rond-point est à l’étude quant une seule voie existe et le Comité de Pilotage n’a pas été associé. A notre avis, il n’a pas lieu d’être dans cette zone.
Nous regrettons qu’aucune étude d’ensemble n’ait été faite sur le terrain (espace limité) pour savoir si l’environnement de l’ile résistera à la pression touristique.
Les travaux de défense contre la mer (réalisés en investissement, souvent en travaux d’urgence) détruisent toutes les plages à l’ouest et l’érosion (à défaut d’entretien du trait de côte) continue, aggravée par des montagnes de roches. La descente vers les plages et la promenade à pied sur le haut qui est non recouvert de sable sont dangereuses.
Au titre de ces travaux de défense contre la mer, financer l’élargissement de la jetée Jacobsen sur le Mullembourg, est-ce indispensable et raisonnable ? Récemment, lors de la tempête XYNTHIA, les eaux sont rentrées sur ce secteur non pas par débordement par-dessus la jetée mais par les deux extrémités de cette digue : la plage de Fort Larron et les quais nettement plus bas du vieux Port de Noirmoutier.
L’ile n’est pas extensible, elle possède certes de beaux paysages appréciés de tous mais certains travaux que nous considérons destructeurs continuent : les marais et zones humides (bassin d’orages) sont en danger menacés par des zonages permettant des constructions et ceci sur chacune des communes.
Nous apprécions la décision de nous associer à la réflexion de protection de la dune de la Tresson ; cette démarche intervient à temps si l’on ne veut pas la voir complètement dégradée.
Le sentier cyclable ainsi que le sentier pédestre côtier sont également des préoccupations de l’association : quelle mise en place à travers les CEL sur les 4 communes de l’île ?
Nous vous adressons ce courrier pour vous alerter sur ces différents dossiers qui ne relèvent pas tous des contrats environnements littoraux et dont les maitrises d’ouvrage sont différentes, mais ceux ci nous préoccupent car ils ont tous des conséquences sur l’environnement de l’île.
Dans l’attente d’un échange et si possible d’une rencontre, que vous voudrez bien nous accorder et avec tous nos remerciements, recevez, Monsieur le Président, nos salutations distinguées.
La Présidente
Marie-Thérèse Beauchêne
« L’Etat consacrera 134 millions d’euros pour éliminer les algues vertes qui envahissent chaque année les plages du littoral breton. Le plan présenté, mercredi 3 février, en conseil des ministres par la secrétaire d’Etat à l’écologie, Chantal Jouanno, et le ministre de l’agriculture, Bruno Le Maire, court de 2010 à 2014 et prévoit notamment la création d’une filière de ramassage et de traitement des algues. »(Lire l’article du Monde.fr)
Ouest France parle d’un plan « qui ménage les agriculteurs ».
Le plan quinquennal est basé sur les recommandations du rapport de la mission interministérielle demandé par le Premier Ministre François Fillon, et remis le 20 janvier, rapport dont, cependant, les recommandations n’ont pas été rendues publiques.
D’après le journal Libération, les associations écologistes (qui ont été reçues hier par les services de Chantal Jouanno, secrétaire d’Etat à l’Ecologie), se demandaient pourquoi les agriculteurs auraient eu connaissance du rapport avant elles. (Voir aussi Ouest France du 28 janvier 2010.)
“Ce rapport devait être rendu public début décembre, on est arrivé fin janvier et c’est le monde agricole qui en a eu connaissance, il y a quelque chose qui n’est pas clair, s’alarmait Gilles Huet, de l’association Eau et Rivières à la fin de janvier.
Après avoir été reçu hier, mardi, avec d’autres écologistes par des membres du cabinet de la secrétaire d’Etat, il ne s’est pas montré moins sceptique. « On est dans la com. Sur l’axe préventif, pour l’instant c’est la nébuleuse. Il est question de la mise en œuvre de projets territoriaux, de ‘renaturalisation’ de 20 % des surfaces, de protection des zones humides sur la base du volontariat, mais qu’est ce qu’on fait si ça ne marche pas ? », s’interroge t-il.
À lire également:
Libération : les écolos sceptiques après avoir été reçus au Ministère
France Info : un plan pour éradiquer les algues vertes
Le Télégramme : déception des associations
FR3 : explication du phénomène ; reportage – Mesquer (44) ; article sur le plan d’action.
Pour un dossier très complet sur la question des algues vertes, on peut consulter le site du Télégramme de Brest, et en particulier la page des vidéos et le dossier sur les algues vertes. À consulter aussi, le site internet de l’association S-eau-S.
Le dixième anniversaire du naufrage de l’Erika était marqué dans les colonnes du Journal du Dimanche, qui publie un article dans son numéro du 12 décembre, lisible sur le site internet du journal en cliquant ici. La page contient aussi des liens vers d’autres articles pertinents, sur le procès de Total.
Outre la pollution, cette catastrophe a eu d’autres effets néfastes, dont l’érosion importante de la plage due au nettoyage.
« Dans l’urgence, la dépollution a privé les plages de plus de 200.000 tonnes de sable et de galets. Cela a favorisé l’érosion du littoral. » explique le géomorphologue Paul Fattal, directeur de l’Institut de géographie et d’aménagement régional de Nantes.
Comme le dit notre présidente, Marie-Thérèse Beauchêne, citée dans l’article du Journal du Dimanche : « Une plage n’est pas faite pour être balayée tous les jours! »
À Noirmoutier, on a parfois l’impression d’être passé de l’autre côté du miroir avec Alice!
Or, le Morse et le Charpentier
S’en allaient tous deux côte à côte.
Ils pleuraient à faire pitié
De voir le sable de la côte,
En disant : « Si on l’enlevait,
Quel beau spectacle ce serait ! »
« Sept bonnes ayant sept balais
Balayant pendant une année
Suffiraient-elles au déblai ? »
Dit le Morse, l’âme troublée.
Le Charpentier dit: « Certes non »,
Et poussa un soupir profond.
Notre Association a été invitée à participer à une réunion publique organisée en Mairie de La Guérinière le 24 novembre dans le cadre de la “Mission interministérielle en vue d’un plan de lutte contre la prolifération des algues vertes” ordonnée par le Monsieur le Premier Ministre François FILLON.
Une journée de travail en Vendée était consacrée à cette mission, associant le Préfet, les élus et les services de l’Etat. Notre association n’était invitée que le matin à partir de 11h en mairie. Nous n’avons donc malheureusement pas pu assister à la totalité des débats du matin déjà en cours lors de notre arrivée, ni à l’ensemble des échanges de cette journée.
La visite sur place et la rédaction pour le 8 décembre du rapport de deux inspecteurs généraux était au centre de cette réunion présidée par Madame le Sous Préfet, recueillant les témoignages des élus locaux, des professionnels, des associations. Plusieurs habitants de l’île y assistaient également à titre personnel.
Les principaux élus présents: Mme Gisèle GAUTIER, sénatrice de Loire Atlantique; Mr Louis GUEDON, député des Sables d’Olonne; Mr Noël FAUCHER, Président de la Communauté de Communes de l’ïle de Noirmoutier; Mr Jean GAUTIER, maire de l’Epine; Mme Marie France LÉCULÉE, maire de La Guérinière.
La réunion était structurée en deux parties:
Questions principales posées par les différents élus locaux:
Certaines propositions explicatives ont été apportées venant des inspecteurs généraux ou de services techniques présents.
Mr Noël FAUCHER est intervenu longuement, traduisant l’attente forte de la population insulaire sur ce dossier :
« On a vraiment besoin de comprendre comment le phénomène se déroule et d’identifier la provenance. Nous avons aujourd’hui un questionnement sanitaire et un problème économique impactant la pêche, le tourisme. Tout doit être fait pour éviter l’échouage. Concernant le traitement de ces algues, comment les valoriser? les détruire? On est clairement victimes avec des moyens inadaptés. Il faut par ailleurs que les données analytiques soient croisées avec les phénomènes de mortalité d’huîtres. »
Les questions principales en filigrane de ce débat:
Il est à noter que ce facteur morphologique dû à des aménagements artificiels a été particulièrement souligné par Madame le Sous Préfet, qui a rappelé sur un ton particulièrement ferme le lien potentiel de ces phénomènes de marées d’algues avec certains choix locaux d’aménagements littoraux (ouvrages de défense contre la mer, urbanisation…) mentionnant son expérience de Présidente de la Commisssion des sites.
Les inspecteurs généraux ont interrogé les professionnels présents pour connaître l’impact des phénomènes d’algues sur les activités primaires.
L’activité aquacole était représentée par Mr Michel ADRIEN qui est intervenu pour évoquer les problèmes de mortalité d’huîtres liées à l’action virale récente de l’Herpès et à l’émergence d’un facteur environnemental nouveau mettant en péril les activités aquacoles liées à la bonne qualité de l’eau littorale.
L’activité agricole était représentée par Mr Luc JEANNEAU, qui est intervenu pour demander qu’en cas de nouveaux épandages agricoles à l’avenir, une convention tripartite solide soit signée entre la profession agricole, les élus, et l’Etat.
Le représentant mandaté par l’association Vivre l’ïle 12 sur 12, Nicolas GARNIER, est intervenu à cette occasion pour évoquer les forts développement d’algues vertes dans les étiers et les réserves de marais salants depuis plusieurs années.
Il a ensuite rappelé l’existence d’importants apports de nutriments (nitrates et phosphates) à partir de l’étier du Moulin et du Ribandon, citant les résultats du Bilan 1995-2004 de l’Observatoire de la Baie de Bourgneuf. Il a insisté sur la nécessité de ne pas occulter les sources locales potentielles dans les phénomènes d’eutrophisation des eaux littorales insulaires (voir l’article: “Les marées d’algues” dans notre bulletin N°55)
Messieurs DATTIN (Comité local des Pêches) et BURGAUDEAU (Adjoint au maire de l’Epine et ancien pêcheur) sont intervenus pour évoquer l’impact très fort du panache d’eau douce chargée en sédiments de l’estuaire de la Loire jusqu’à 30-40 kms au large.
Il a été souligné à cette occasion les lacunes de la recherche d’IFREMER sur l’impact du bouchon vaseux estuarien.
Mr Marc POIREAUDEAU, président de l’association Les amis de Noirmoutier, était présent mais n’est pas intervenu.
Suite au départ, en milieu de réunion, de Messieurs Louis GUÉDON et Noël FAUCHER, Mme Marie France LÉCULÉE, maire de La Guérinière, a rappelé l’obligation de solidarité intercommunale, appelant à des résultats rapides sur le plan de traitement opérationnel à organiser avant la saison prochaine. Où va t’on traiter les algues sur l’île? et qui va payer?
Elle a également posé la question des plages classées Natura 2000 (où la laisse de haute mer doit être préservée), particulièrement celle de Barbâtre : « des latitudes devront être données pour protéger à la fois la sécurité sanitaire et les règles environnementales. »
La question du financement, essentielle pour les élus locaux et les populations en attente de moyens efficaces, à été relativement bien évoquée lors de la fin de la matinée. Elle va forcément être au centre des discussions entre les élus locaux et l’Etat dans les prochains mois.
Mme Gisèle GAUTIER, sénatrice de Loire Atlantique, semble particulièrement impliquée depuis plusieurs mois sur ce dossier, qui a fait l’objet de sa part d’une question écrite à la secrétaire d’Etat à l’Environnement (JO sénat du 08-10-09 page 2343) ainsi que d’une intervention le 22 septembre à Angers dans le cadre de la mise en oeuvre du Grenelle de l’Environnement.
Lors de ces interventions elle a notamment attiré l’attention sur l’impact en termes de santé publique et d’impact économique et appelé à la reconduction en 2010 des crédits exceptionnels versés lors de l’été 2009 pour le ramassage.
Lors de la réunion en mairie de La Guérinière Mme Gisèle GAUTIER a été la seule à pointer directement cette question des financements, rappelant à l’adresse des inspecteurs généraux l’engagement du premier Ministre: “L’Etat paiera”. Elle a demandé que soit porté au procès-verbal de la réunion la reconnaissance de la responsabilité de l’Etat.
En vrac, quelques interventions des inspecteurs généraux:
Suite à ces différentes remarques un débat a été engagé par Madame le Sous Préfet pour “revenir au côté opérationnel”: « Comment fait-on venir la paille Où la stocke-t’on ? Sur quelle plate-forme on travaille? » Elle a demandé la mise en place d’un plan de collecte, de stockage et d’épandage.
Nous tiendrons les lecteurs du blog informés du suivi de ce dossier.
Les pages 5 à 8 du journal de la Communauté de communes du mois de septembre 2009 consistent en une plaquette d’information sur la lutte contre le Baccharis halimifolia, ou séneçon en arbre.
Vivre l’île 12 sur 12 s’inquiète depuis longtemps de cette « peste végétale ». En été 2002, nous avons distribué aux iliens et aux vacanciers une brochure donnant des informations sur cette plante; en décembre de la même année, nous avons demandé que des plans anti-baccharis soient adoptés par les communes de l’île; la lutte contre la prolifération du baccharis était le thème de notre stand au Forum des associations en 2004. Nous avons consacré plusieurs articles du blog à ce problème, en particulier celui-ci, en juin 2008.
Comme le montrent les photos ci-dessus (cliquez dessus pour les agrandir), septembre et octobre sont les mois de floraison du baccharis. Discret tout le reste de l’année il devient particulièrement visible, et le climat exceptionnellement doux de cette année prolonge encore cette floraison.
Grâce à ses petites fleurs blanches il est facilement repérable et on constate que d’année en année il gagne du terrain dans beaucoup d’endroits. De plus en plus d’arbres isolés se révèlent ici et là et vont immanquablement donner autour d’eux un très grand nombre de plants qui peu à peu vont continuer à envahir le milieu. La situation n’est pas nouvelle mais elle empire. Il est indispensable de prévoir un plan sérieux, à long terme, pour l’éradication de cette plante envahissante.
Heureusement que la Communauté de communes semble se mobiliser, car si l’on tarde encore il faudra bientôt parler davantage de l’ile au baccharis que de l’île au mimosa.
L’exposition dans l’entrée de l’Intermarché de La Guérinière est moins bien fréquentée que celle tenue il y a six ans dans la salle de la rue piétonne de Noirmoutier. Peu de personnes se déplacent exprès pour l’expo, qui est visitée principalement par les clients d’Intermarché à la sortie des caisses.
Nous distribuons des exemplaires de nos statuts, d’anciens numéros du Bulletin d’Infos, des formulaires d’adhésion et des plaquettes publiées par COORLIT85 (téléchargeable en cliquant ici pour le recto, ici pour le verso). Ces plaquettes servent de relais à l’exposition, expliquant la formation de la dune, son importance et sa fragilité, et donnant des recommandations afin d’assurer sa préservation.
En septembre 2006 nous avons publié sur le site internet de Vivre l’île 12 sur 12 un article avec des photos montrant des pêcheurs à pied sans peur et sans remords, qui ramassaient des coquillages sérieusement contaminés.
Le 1er juin de cette année, nous avons encore une fois observé ce comportement incompréhensible.
Selon cette affiche (voir ci-dessus), le nombre d’escherichia coli pour 100gr de chair et de liquide intervalvaire relevé sur les palourdes le 26 mai 2009 était de 5400, équivalent à une forte contamination : la cuisson des coquillages est recommandée à partir de 240; le ramassage et la consommation des coquillages sont interdits par arrêté municipal dès que ce nombre dépasse 1000, et deux résultats à moins de 1000 sont nécessaires pour lever la fermeture temporaire.
L’article 1 de cet arrêté municipal dispose que « La zone de pêche à pied de loisirs située à l’ouest du Fort Larron est temporairement fermée. Le ramassage des coquillages ainsi que leur consommation est strictement interdit. »
Les relevés et l’arrêté municipal sont bien en évidence sur le site. Et pourtant…
France Nature Environnement est un réseau national d’associations régionales de défense de l’environnement. Vivre l’île 12 sur 12 est associé au réseau par son appartenance à COORLIT85, la Coordination des associations du littoral vendéen, présidée par notre Présidente, Marie-Thérèse Beauchêne. COORLIT85 fait aussi partie de Pays de la Loire Nature Environnement, qui regroupe les fédérations départementales d’associations de protection de la nature et de l’environnement dans la région des Pays de la Loire.
Le rapport d’activités 2008 de France Nature Environnement peut être téléchargé en cliquant ici. L’exposition de COORLIT85 sur la laisse de mer est mentionnée à la page 20, dans les nouvelles régionales.
Selon l’article ci-dessus, publié dans le Courrier Vendéen du 30 avril (cliquez sur la vignette pour lire l’article), Le Moto Club de l’île souhaite pouvoir implanter une piste de motocross à Barbâtre.
En ce qui concerne les contraintes environnementales, le président du Moto Club déclare souhaiter intégrer la piste (qui occuperait une superficie de 3 hectares) dans « l’aspect paysager du site. » À notre avis, toute décision à propos de ce projet devrait aussi tenir compte de l’aspect sonore, et des effets éventuels du bruit des engins sur les habitudes des oiseaux qui y nichent.
Pour établir la hausse possible du niveau des mers d’ici la fin du siècle, sous l’influence du réchauffement climatique global, le GIEC (Groupe Intergouvernemental d’Experts sur l’Evolution du Climat) n’a pas pris en compte la possibilité de fonte accélérée des glaces. A sa décharge, en 2007, un tel phénomène n’avait jamais été constaté sur une échelle de temps aussi courte, et les 18 à 69 cm de hausse avancée ne rassuraient déjà pas. Or, une étude que vient de publier le magazine Nature, du 16 avril, suggère qu’une telle possibilité est non seulement probable mais s’est déjà produite il y a environ 121 000 ans, lors de la fin de la dernière période interglaciaire.
C’est en étudiant des coraux fossilisés, découverts à l’occasion de travaux au Mexique, que l’équipe du professeur Blanchon, de l’institut des sciences marines de l’université de Mexico, aurait fait ce constat. En effet, selon ses travaux, à cette époque, le niveau des océans se serait élevé d’environ 3 mètres en l’espace de 50 ans.
Aujourd’hui, la survenue d’un tel événement redessinerait immanquablement les côtes. Des régions aussi densément peuplées que Shanghai, Calcutta, la Nouvelle-Orléans ou New York se verraient quasiment rayées de la carte, près de 60 % de la population mondiale serait touchée.
Pour l’ancien porte-parole de la fondation Hulot lors du Grenelle de l’environnement, Jean-Paul Besset, cette étude « …est un coup de tonnerre supplémentaire. Contrairement à ce qu’on pensait jusqu’à présent, en espérant un lissage de la hausse des océans dans le temps, tout indique qu’un phénomène d’une telle ampleur et d’une telle célérité pourrait se reproduire sous l’impact du réchauffement climatique actuel ».
Pascal Farcy
Mardi 24 mars se tiendra la dernière réunion de l’atelier « Publicité et entrées de ville » mis en place par le ministère de l’Écologie dans le cadre du Grenelle II. À la veille de cette échéance, les associations lancent un appel pour en finir avec 30 ans de gâchis.
Lire en cliquant ici le communiqué de presse (abondamment illustré) du Collectif des Déboulonneurs, France Nature Environnement, Paysages de France, Résistance à l’Agression Publicitaire, et la Société pour la Protection des Paysages et de l’Esthétique de la France.
Vivre l’île 12 sur 12 adhère en tant qu’association à Paysages de France, dont nous sommes correspondant local. Vous pouvez aussi adhérer à titre individuel. L’adhésion simple, qui coûte €10 (€12 pour un couple, €4 pour un étudiant ou un demandeur d’emploi), comprend l’abonnement à Action Paysage.
Paysages de France publie un guide pratique illustré pour comprendre en images la réglementation sur la publicité, les enseignes, et les préenseignes et partir soi-même à la chasse aux panneaux illégaux.
Disponible en version PDF sur le site de Paysages de France, ou en cliquant ici.
Connu depuis longtemps sur nos côtes sous le nom de Mercierella enigmatica, de son nom commun le cascail, le Ficopomatus enigmaticus est un ver grégaire, originaire de l’hémisphère sud. Apparu dans le nord de la France en 1921, ce ver colonise, de manière plus ou moins permanente, les canaux saumâtres du Nord de la France, du Poitou-Charente et les bassins à flot de certains ports de plaisance.
Le Ficopomatus enigmaticus fabrique un tube calcaire qui lui sert de protection, les tubes se soudant entre eux pour former des récifs qui peuvent atteindre quelques décimètres d’épaisseur. Aussi, dans les bassins à flot, les canaux et lagunes où il se développe, il peut provoquer des désordres divers : canalisations obstruées, structures portuaires ou coques de bateaux colonisées Les concrétions calcaire des colonies de ce ver tubicole ont posé de sérieux problèmes dans le Polder de Sébastopol, où d’importantes colonies sont observées depuis 2002.
Leur extension pourrait menacer toutes les zones humides saumâtres et salées de l’île.
Pour en savoir plus, vous pouvez lire l’article aux pages 12 et 13 de notre Bulletin d’infos No 51 (printemps 2008), que l’on peut télécharger en version pdf en cliquant ici.
Sur le site du Conseil Général de la Vendée, un article avec de belles photos explique les raisons du classement de la dune de la Tresson en espace naturel sensible. Cet article est également publié dans le numéro 107 du Journal de la Vendée (le bimensuel du Conseil Général), à la page 2.
« Cette dune est fabuleuse parce que pendant des années elle s’est développée en toute liberté. Sa forme est unique. La dune grise, souvent menacée ailleurs, est ici complètement préservée. » déclare le représentant de l’Office National des Forêts.
Quand on pense à ce qu’aurait pu devenir cet endroit, on peut difficilement s’empêcher de pousser un « ouf! » de soulagement.
Ouest France du 3 décembre 2008 (cliquez pour agrandir)
1984: Jacques Oudin, président du SIVOM (syndicat intercommunal à vocation multiple) de l’île de Noirmoutier, affichait comme objectif l’implantation sur les dunes de La Tresson d’un terrain de golf et, surtout, d’une résidence hôtelière. Vivre l’île 12 sur 12, s’appuyant en 1986 sur la loi Littoral, avait alors remué ciel et terre pour s’opposer à ce projet.
2008: que de progrès en vingt-quatre ans! Jacques Oudin ne cache pas sa satisfaction de voir cet espace exceptionnel sur le plan environnemental classé “Espace Naturel Sensible » (voir ci-dessus la photo qui illustre l’article de Ouest-France).
Nous nous réjouissons de sa conversion, et espérons qu’elle est authentique.
« On s’attend à ce que la France soit condamnée par Bruxelles d’ici la fin de l’année à une pénalité financière de plusieurs dizaines de millions d’euros pour non respect de la qualité de ses eaux distribuées au robinet », a déclaré, vendredi matin, Thierry Lataste, préfet de Vendée, devant les élus de la chambre d’agriculture, à La Roche-sur-Yon. Le contentieux concerne des bassins versants situés dans trois départements: la Vendée, les Deux-Sèvres et la Charente-Maritime.
Barbâtre, commune de l’île de Noirmoutier, est décidément une petite commune bien discrète. Les grands événements de ce bourg de 1400 habitants ne risquent pas d’émouvoir le grand public et de passer à la postérité.
Il fête cette année ces 150 ans: les Barbatrins l’ont appris par un article du journal après la rencontre organisée par les élus avec les élèves des écoles maternelles et primaires, et leurs parents. La population n’était pas invitée.
Heureusement le feu d’artifice prévu comme chaque année a permis aux habitants de participer un peu à cet événement.
De nouveau, le 26 août 2008, nous apprenions après coup par le journal l’inauguration de la réserve naturelle régionale du Polder Sébastopol.
(Ouest France, 26/8/2008: pour lire, cliquez sur la miniature)
Ce qui aurait pu être une grande fête du pays a été gardé secret. Pourquoi? N’est-ce pas un honneur pour la commune d’avoir su conserver et offrir à tous – résidents, vacanciers – un espace de grande valeur, zone humide, zone naturelle d’intérêt écologique, floristique et faunistique? Nous sommes fiers d’avoir participé aux commissions du travail préparatoire et au comité de suivi de cet ensemble remarquable. À tous ceux qui, comme nous, ont oeuvré dans ce sens et n’ont pas été informés de cette manfestation, nous disons un grand merci! Tant de modestie nous laisse interrogatifs.
(Ouest France, 27/8/2008: Pour lire les articles, cliquez sur les miniatures.)
Certains marais salants de l’île sont des sites exceptionnels où prolifère une plante rare et protégée, l’absinthe ou armoise maritime: Artemisia Maritima. Cette plante médicinale était bien connue des Noirmoutrins comme vermifuge, les sauniers en mâchonnaient la tige amère ou s’en frottaient la peau contre les moustiques. Située à la limite des plus hautes marées, elle peut se développer plus haut sur les berges au pied des tas de sel, sur les berges où l’on jette les algues salées retirées des réserves d’eau ou aux endroits où la vase salée est étalée lors des travaux de nettoyage.
Comme on peut le lire aux pages 6 et 7 du Journal de la Vendée N° 96 (l’organe officiel du Conseil Général), trois grandes mesures ont été prises afin de placer le département à l’abri des cultures d’organismes génétiquement modifiés.
Il s’agit d’un plan en faveur de l’agriculture biologique, la création d’un label « Vendée sans OGM », et la mise en place d’un contrôle scientifique par le Laboratoire de l’Environnement et de l’Alimentation.