Artemisia Maritima

Certains marais salants de l’île sont des sites exceptionnels où prolifère une plante rare et protégée, l’absinthe ou armoise maritime: Artemisia Maritima. Cette plante médicinale était bien connue des Noirmoutrins comme vermifuge, les sauniers en mâchonnaient la tige amère ou s’en frottaient la peau contre les moustiques. Située à la limite des plus hautes marées, elle peut se développer plus haut sur les berges au pied des tas de sel, sur les berges où l’on jette les algues salées retirées des réserves d’eau ou aux endroits où la vase salée est étalée lors des travaux de nettoyage.

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La Vendée à l’abri des OGM

Comme on peut le lire aux pages 6 et 7 du Journal de la Vendée N° 96 (l’organe officiel du Conseil Général), trois grandes mesures ont été prises afin de placer le département à l’abri des cultures d’organismes génétiquement modifiés.

Il s’agit d’un plan en faveur de l’agriculture biologique, la création d’un label « Vendée sans OGM », et la mise en place d’un contrôle scientifique par le Laboratoire de l’Environnement et de l’Alimentation.

NATURA 2000 en mer

Les Directives européennes en matière de développement durable ont imposé :

  • une protection stricte de certaines espèces sur l’ensemble du territoire français,
  • la mise en place d’un réseau de sites représentatifs gérés durablement, le réseau Natura 2000, comprenant les ZPS (zones de protection spéciales oiseaux) et les ZSC (zones spéciales de conservation, habitats et autres espèces).

Natura 2000 permet de concilier la sauvegarde de la biodiversité et le maintien des activités humaines dans le cadre d’une réflexion locale animée par tous les acteurs concernés par la vie du site.

NATURA 2000 EN MER :
Face à une érosion importante de la biodiversité marine, l’Union européenne a décidé se doter, pour fin juin 2008, d’un réseau cohérent d’aires marines protégées exemplaires : le réseau Natura 2000 en mer.
La façade maritime et la zone marine de la Vendée sont particulièrement riches et diversifiées. On y recense cinq types d’habitats d’intérêt communautaire :

  1. Les bancs de sable à faible couverture permanente d’eau marine : ils comprennent les substrats sableux à moins de 20m.
  2. Les estuaires.
  3. Les replats boueux ou sableux découverts à marée basse.
  4. Les grandes criques et baies peu profondes.
  5. Les récifs, fonds rocheux – exposés à la houle ou abrités – dont certains peuvent se découvrir à marée basse.

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La Directive « oiseaux » concerne de nombreuses espèces familières de nos côtes: Mouettes, bernache, puffin des Baléares, guillemot, sternes, fou de Bassan, …
Les mammifères marins (grand dauphin, marsouin commun, globicéphale) sont aussi concernés par la Directive « habitats ».

Pour des cartes plus détaillées en format pdf, cliquez ici.

Paysages de France

L’objet de l’association Paysages de France est de lutter contre toutes les atteintes au paysage et au cadre de vie et contre toutes les formes de pollution visuelle dans les paysages urbains et non urbains, y compris maritimes et aériens.

Cette association militante et résolument indépendante met à la disposition des adhérents toute une série de matériel pédagogique, ainsi que des fiches de relevé d’enseignes illégales, de points noirs, etc. Le site internet dispose d’un forum où on peut soumettre aux experts ses questions sur des sujets tels que la législation en vigueur, les possibilités de formation, l’activité de l’association, etc.

Paysages de France propose aussi une assistance affichage pour les collectivités. L’association fournit aux communes trois services complémentaires:

  1. Sessions de sensibilisation/formation en vue d’informer sur la réglementation concernant l’affichage publicitaire et d’exposer les moyens d’action. Dans ce cadre, l’association est notamment intervenue pour les services techniques de la ville de Grenoble.
  2. Diagnostics sur la publicité extérieure assortis de propositions. Ils constituent un préalable indispensable pour l’élaboration d’une réglementation sur la publicité extérieure. L’association va jusqu’à proposer des projets de règlements locaux de publicité pour des communes ou des groupements de communes. Elle vient de réaliser notamment un diagnostic et un guide de propositions pour les 34 communes du pays voironnais (88 000 habitants) dans le cadre des chartes paysagères et architecturales.
  3. Aide à la mise en place des règlements locaux de publicité et suivi de la procédure. Cette aide se révèle précieuse en particulier pour les communes ne disposant pas de services techniques en mesure de prendre en charge la procédure. L’objectif de l’association est de permettre comme le prévoit le premier article du chapitre du Code de l’environnement consacré à la publicité extérieure, de concilier la liberté d’expression par le moyen de la publicité, des enseignes et préenseignes avec la protection du cadre de vie.

Vivre l’île 12 sur 12 adhère en tant qu’association à Paysages de France, dont nous sommes correspondant local. Vous pouvez aussi adhérer à titre individuel. L’adhésion simple, qui coûte €10 (€12 pour un couple, €4 pour un étudiant ou un demandeur d’emploi), comprend l’abonnement à Action Paysage.

Sauvons le pélobate cultripède!

Bulletin N° 45

Ce petit animal, plutôt méconnu, de la famille du crapaud, est présent dans de rares milieux dunaires de l’île de Noirmoutier.
pélobate cultripède

Le Pélobate cultripède ressemble au crapaud commun en raison de sa taille ( 7 à 10 cm de long) et de son allure trapue. Cependant la pupille de l’oeil est verticale et la peau est lisse, pratiquement dépourvue de verrues.

Outre son museau large et arrondi, le pélobate possède des pattes arrières nettement palmées mais il est surtout caractérisé par l’extrémité durcie de ses doigts et par un tubercule corné et tranchant au niveau des pattes arrières : le couteau. Cela lui sert à s’enfouir assez profondément dans le sable où il passe la journée.

couteau visible sur la patte
couteau visible sur la patte

Il ne sort, dans l’année, que lors des nuits humides ou pluvieuses et au moment de la reproduction en février-mars. C’est l’époque de l’année la plus favorable à son observation car il reste alors cantonné aux points d’eau. Il dépose ses œufs sur la végétation au fond des rares petites mares, souvent temporaires, camouflées au milieu des dunes. Ses têtards se caractérisent par leur grande taille, parfois supérieure à la taille des adultes.

En France, on rencontre le Pélobate cultripède dans la zone méditerranéenne et sur le littoral sud atlantique là où les terrains sont assez meubles (sables, marnes, argiles …). Le pélobate cultripède est en régression sur la façade atlantique. Il pâtit de l’urbanisation du littoral et de la disparition progressive des petites mares.

Les mares temporaires sont des milieux extrêmement vulnérables : leur petite taille, leur distribution dispersée et leur mise en eau temporaire en font des milieux peu attractifs, dont la richesse passe trop souvent inaperçue. L’indifférence vis-à-vis des ces habitats renforce des menaces déjà importantes : dégradation par des aménagements divers, disparition par manque d’entretien, par fréquentation trop importante…

Tous ces phénomènes aboutissent à la disparition de ces mares temporaires et des espèces animales et végétales qui y vivent. Depuis 1950, près de 30 % d’entres elles ont disparu et leur nombre est environ 10 fois moins élevé qu’au début du vingtième siècle.

On comprend que la protection du pélobate dépasse largement le cadre de ce petit animal. En luttant pour sa survie, ce sont des milieux particulièrement riches que nous protégerons.

L’ibis sacré devient indésirable

Article du Bulletin N° 40

ibis-indesirable.jpgNous avions consacré, il y a quelques temps, un article à cet oiseau échappé du zoo de Branféré en Bretagne, qui s’installe et se reproduit dans notre région depuis 1997. Il s’adapte très bien aux conditions de l’île et sa population ne cesse d’augmenter : 238 individus recensés sur le « dortoir » du Mullembourg le mardi 28 septembre par les responsables de la LPO de Noirmoutier, soit 100 de plus que l’an passé et 150 de plus qu’en 2002.

Sous des apparences un peu balourdes, ce gros oiseau blanc et noir, facile à observer car peu farouche, semble bien inoffensif et pourtant, comme beaucoup d’espèces introduites accidentellement ou volontairement par l’homme, il commence à perturber l’écosystème de l’île. Le 9 juillet dernier, sur la réserve naturelle du Mullembourg, 2 ibis sacrés ont anéanti en quelques minutes une trentaine de nids de sternes caujeks, espèce menacée et protégée, en mangeant les œufs. Déjà en Brière ils s’étaient attaqués aux nids d’une autre espèce protégée : la guiffette noire. Des faits similaires sont régulièrement rapportés sur d’autres sites. L’ibis, peu difficile au niveau de la nourriture, s’accommode de tout ce qu’il trouve dans les marais, sur les bossis et même dans les décharges. Sa réputation de pilleurs de nids, œufs et oisillons, est bien connue des ornithologues mais n’avait pas été encore constatée sur l’île.

Une fois de plus, l’introduction d’une nouvelle espèce est venue perturber l’équilibre naturel existant comme c’est déjà le cas avec le ragondin, la crépidule ou le baccharis pour ne citer que des exemples de l’île. On estime qu’à travers le monde, l’implantation accidentelle ou volontaire d’espèces animales ou végétales représente la deuxième cause du recul de la biodiversité après la destruction des habitats naturels par l’homme. Dans le cas présent, l’ibis risque de réduire à néant tous les efforts consentis depuis plusieurs années pour la protection d’espèces fragilisées ou en voie de disparition.

Les acteurs concernés par ce nouveau problème se concertent actuellement pour trouver des solutions. Une limitation de la reproduction est possible par la destruction des œufs mais le nombre d’individus est important et l’on voit mal comment ne pas passer par un abattage systématique.

Les crépidules

Article du Bulletin N° 38

La conchyliculture en Baie de Bourgneuf doit faire face à deux menaces : les concessions ostréicoles abandonnées qui s’envasent et abritent des millions d’huître sauvages mais aussi les crépidules dont la masse est évaluée à 90 000 tonnes. Mais qui sont ces fameuses crépidules ?
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Un coquillage gênant pour les conchyliculteurs.

Vous avez sans doute rencontré ce coquillage échoué en haut de la plage, seul, avec sa coquille barrée d’une lame sur sa face inférieure, ou en groupe entassant les individus les uns au-dessus des autres, cet empilement des individus lui a d’ailleurs valu le nom scientifique de «crepidula fornicata». Très commun, d’aucune valeur gustative particulière, il est apparu il y a seulement quelques dizaines d’années. Depuis, il prolifère et envahit le littoral, devenant très gênant pour les conchyliculteurs.

En effet, comme l’huître ou la moule, c’est un animal filtreur. Il se nourrit de plancton (animaux et plantes microscopiques flottant dans l’eau de mer) qu’il retire des nombreux litres d’eau filtrés par jour. Il concurrence donc directement les coquillages d’élevage, les privant de la nourriture essentielle à leur développement.

L’histoire de son arrivée sur nos côtes n’est pas banale. L’animal vivait aux Amériques fixé sur un sup-port quelconque : rocher, autre coquillage… Ne pouvant se déplacer par lui-même, il empruntait donc clandestinement les bateaux en s’attachant à leurs coques. Sa première apparition en Europe daterait de 1872, date à laquelle la crépidule débarqua en Angleterre, accrochée aux navires commerciaux provenant des États- Unis. Il faudra ensuite attendre les bateaux du débarquement du mois de juin 1944 pour la voir arriver sur les côtes normandes. Depuis elle a parcouru beaucoup de kilomètres pour envahir peu à peu toute la côte atlantique, portée par les courants sous sa forme adulte de coquillage mais surtout sous sa forme larvaire planctonique. Les larves microscopiques flottant à la surface de l’eau peuvent ainsi dériver sur plusieurs kilomètres avant de se fixer sur de nouveaux supports.

La crépidule prolifère grâce à une reproduction très efficace : les individus mâles et femelles sont empilés régulièrement formant des chaînes d’une dizaine d’individus ce qui facilite la rencontre des cellules reproductrices, spermatozoïdes et ovules. Ces cellules sont rejetées dans l’eau, fusionnent et forment ainsi des millions d’oeufs qui deviendront autant (ou presque) de larves planctoniques. C’est ainsi qu’elle prend peu à peu la place d’autres coquillages sauvages ou d’élevage.

Les solutions recherchées pour l’éliminer sont sans grande efficacité pour l’instant. L’animal n’a pas de prédateurs spécifiques et n’offre pas un attrait gustatif particulier pour les amateurs de coquillages. Il ne reste guère que le ramassage systématique, solution coûteuse, difficile à mettre en place, qu’il faudra recommencer régulièrement mais qui va vite devenir indispensable au maintien d’une conchyliculture rentable.

Ces animaux parasites représentent dans notre Baie de Bourgneuf un tonnage équivalent à celui des huîtres d’élevage ; avec les huîtres sauvages ils sont la cause d’une baisse de vitesse de la croissance des produits conchylicoles dont le prix de revient augmente fortement réduisant drastiquement le revenu des producteurs.

La chenille processionaire du pin

Article du Bulletin N° 36

La chenille processionnaire du pin (Thaumetopoea pityocampa)

La chenille processionnaire est un insecte appartenant à l’ordre des lépidoptères. Cette chenille est la forme larvaire d’un papillon nocturne. Elle étend ses ravages sur les forêts de pins et de cèdres de tous les pays méditerranéens.

Le Sud de la France et les zones atlantiques sont les plus touchés. Son cycle biologique est annuel. De plus, les populations de processionnaires subissent des fluctuations importantes et assez régulières s’étalant sur plusieurs années. La “processionnaire du pin” se caractérise par son comportement grégaire et par la formation de nids soyeux dans la partie haute et éclairée des arbres. L’activité des chenilles, l’alimentation et la confection du nid sont nocturnes.

Les adultes, papillons nocturnes, émergent au cours de l’été, de fin juin à mi-août. Pour pondre les femelles parcourent quelques kilomètres à la recherche d’un hôte qui leur convienne.

Le développement larvaire complet, qui dure entre 4 et 8 mois, s’effectue en cinq stades. A la fin du cinquième stade, les chenilles quittent l’arbre en procession et cherchent un endroit au sol suffisamment chaud et meuble pour s’enfouir et se symphoser. Les chrysalides peuvent subir un repos prolongé d’un an, qui permettra aux adultes de sortir aux dates optimales sous forme de papillon.

Les chenilles consomment les aiguilles de Pins. Une défoliation, même totale de l’arbre, ne provoque pas la mortalité des arbres atteints, mais en ralentit la croissance.

Les histamines contenus dans les poils urticants des chenilles processionnaires sont une source de gêne  importante : outre des démangeaisons épidermiques, l’inhalation de ces poils peut avoir des conséquences fâcheuses sur le plan respiratoire, aussi bien chez l’homme que chez les animaux domestiques

La lutte ne permet pas d’éviter une nouvelle pullulation, mais elle protège les peuplements de pins les plus sensibles. Elle se fait à l’aide de produits insecticides répandus en automne par hélicoptère par les municipalités ou les agents de l’ONF. Des produits similaires sont à la disposition des particuliers

Les particuliers privilégieront une intervention mécanique sur les gros cocons soyeux communautaires installés à l’extrémité des rameaux : à l’aide d’un sécateur ou d’un échenilloir on coupe puis on brûle les branches infestées.

Si les nids d’hiver restent inaccessibles, on peut empêcher les chenilles de regagner le sol au printemps en badigeonnant un anneau de glu autour des troncs concernés.

Expo dune

communiqué de presse: 

UN PLAN DE SAUVETAGE POUR LA DUNE NOIRMOUTRINE

Cet été Vivre l’île 12 sur 12  a mené plusieurs actions de sensibilisation en faveur de la dune et en particulier une exposition sous le titre La dune : fragile rempart de l’île.

Environ 1 700 personnes ont visité cette exposition ; elles ont fait connaître leur satisfaction oralement ou par écrit. Beaucoup ont regretté que cette exposition ne soit pas plus longuement et plus largement diffusée.

Beaucoup aussi ont manifesté leur émotion devant la pression touristique sans cesse croissante qui s’exerce sur nos dunes et sur notre environnement en général. Cette pression, si elle n’est pas régulée, laisse prévoir dans un avenir proche Continue reading

Un visiteur indésirable

Article du Bulletin N° 31

Peut-être avez-vous remarqué un drôle d’oiseau qui a fait son apparition dans l’île depuis quelques années. Grand, presque entièrement blanc avec le bout des ailes, la tête et le cou noirs, son grand bec est courbé vers le bas, il a tout pour séduire les amateurs d’ornithologie. Il s’agit en fait de l’ibis sacré, oiseau origine de l’Est de l’Afrique, vénéré par l’Egypte Ancienne, présent sur beaucoup de hiéroglyphes.

Observés pour la première fois sur l’île en  1994, leur nombre n’a cessé d’augmenter. On peut en dénombrer parfois plus de 70 qui se regroupent, le soir, pour dormir dans les arbres de la réserve naturelle de Mullembourg. Présente toute l’année sur l’île c’est une espèce opportuniste qui se nourrit de tout ce qu’elle trouve autour des marais et dans les prés suivant les saisons et les endroits : insectes, mollusques, petits mammifères, …

Comment est-il arrivé sur l’île ?Il y a 25 ans, quelques individus se sont échappés du du zoo de Branféré, commune de Muzillac dans le Morbihan. Les oiseaux revenant régulièrement au parc, personne, au début, ne s’est inquiété. Puis un jour certains ont commencé à nicher au-dehors. S’adaptant très bien à ces nouvelles conditions de vie, ils ont peu à peu colonisé des régions proches. Plus adaptés aux zones humides douces, ils nichent autour du lac de Grandlieu. On y dénombre quelques 250 couples et leur nombre continus à s’accroître.

Simple anecdote passagère ou début de problèmes plus importants ? Nul ne peut encore le prédire. L’évolution de la population fait en tout cas l’objet d’un suivi attentif. En effet l’introduction accidentelle d’espèces exotiques par l’homme a été quelquefois à l’origine de sérieux problèmes. Citons le ragondin d’origine américaine autrefois élevé pour sa fourrure puis relâché quand n’a plus été rentable, ou la crépidule, coquillage débarqué en juin 44 sur les côtes normandes avec les bateaux anglais et américains, redoutée par les ostréiculteurs car ce sont des concurrents directs des huîtres et des moules au niveau de l’alimentation. Bien connu également des agriculteurs noirmoutrins le doryphore a profité des échanges commerciaux entre les États-Unis et l’Europe pour coloniser nos champs de pommes de terre.

En ce qui concerne l’ibis, rien d’alarmant pour le moment même s’il a la fâcheuse habitude de s’attaquer aux oeufs des autres oiseaux pour se nourrir? Ce comportement n’a pas encore été observé sur les populations actuelles. Mais à l’avenir ?

Souvent l’homme, volontairement ou non joue à l’apprenti sorcier. L’équilibre naturel entre les êtres vivants est fragile, il est difficile de prévoir les conséquences de l’arrivée d’une nouvelle espèce. La prudence est donc de rigueur mais en attendant ne boudons pas notre plaisir : profitons de l’élégance et de l’exotisme de cet oiseau.

Les zones boisées dans le paysage de l’île

Article du Bulletin N° 17
Les forêts de l’île sont en grande partie  artificielles.  Elles sont, en effet, composées le plus souvent de résineux plantés pour préserver les dunes de l’érosion.
Elles accueillent une faune originale et une flore spécifique, parfois rare à l’échelle du département de la Vendée, de la région ou même à l’échelle nationale.
Elles participent à l’intérêt paysager de nombreux sites de l’île: les masses boisées importantes jouent le rôle de repères visuels dans un paysage assez plat et Continue reading